C'est une méthodologie créée par Stéphanie Dumouch. Elle est la fondatrice de l'école vocale Technic-Institut située à Toulouse. De par son expérience en tant que chanteuse professionnelle, elle décide de se former auprès de Richard Kroes à Paris. Vous connaissez Richard Kroes ? C'était le premier coach dans l'ASPAR Academy. Qui avait coaché également Grigory Le Marchal. C'est lui vraiment qui a été le premier précurseur en France des méthodologies de chant. Après quelques années et certaines frustrations, elle partira aux Etats-Unis en espérant trouver des réponses à ses questions. Elle était avec Richard, mais il s'est avéré que quand elle a pris des cours avec lui en tant que chanteuse, il lui manquait des réponses parce qu'elle voulait monter certaines notes, comme tous les chanteurs, si je puis dire. Et puis, elle ne réussissait pas. Et avec Richard, c'était un peu restreint. Donc, elle est partie là-bas. Elle a à ce jour l'une des plus reconnues dans l'enseignement de la voix chantée. et parler. Elle dispense à ce jour des formations dans le monde entier, entourée d'ORF, d'ostéopathes et d'orthophonistes. Stéphanie Dumouch, voilà. Un petit coup de femme, c'est un petit maître Yoda. Et Richard Croce, vous le reconnaissez ? On dirait qui ? Alors moi je suis Karine Andrusso, je suis chanteuse professionnelle, Aujourd'hui, je suis plus dans la transmission que dans le chant parce que c'est des choix de vie aussi, d'accord ? Je suis coach vocale, ça veut dire que je vais vous coacher, je vais vous booster, je vais vous donner de l'énergie. Moi aussi, je suis professeur de technique vocale, ça veut dire qu'on a des connaissances anatomiques et physiologiques pour pouvoir vraiment aller dans le détail de la voix et ensuite vous permettre d'aller rééquilibrer la voix parce que vous allez voir que la voix, c'est un instrument. interne, pas un instrument externe. Donc, on a plutôt intérêt pour ne pas se faire mal. Est-ce que vous avez mal, parfois, quand vous chantez? Alors, justement, ça, ça va vous aider, d'accord, déjà, à ne plus avoir de tensions laryngées, d'accord, au niveau du larynx, OK? Alors, j'aime les gens, j'aime le partage. Moi, il faut que je partage, il faut que je voie des gens, il faut que je puisse toucher des gens, que je puisse parler aux gens. Chanter, pour moi, c'est énormément le partage. C'est pas possible d'être chanteuse et pas d'aimer le partage, d'accord ? Partager mes connaissances, aujourd'hui, c'est primordial pour moi, d'accord ? Parce que, voilà, ça fait partie de qui je suis. La bienveillance, je pense vraiment que c'est dans la bienveillance, dans l'amour, qu'on peut réussir à faire progresser les gens. Ça, c'est important, d'accord ? Mais en même temps, on challenge, d'accord ? Parce que si on se challenge pas un peu, eh ben on va pas réussir à passer des quatre. Et là, c'est important. Donc, le challenge, moi, ça fait partie de ma vie. Quand il y a quelque chose que je comprends pas, eh ben en fait, il faut que je me challenge, il faut que je comprenne, il faut que j'aille dans le détail. Ma voix chantée est souvent, comment tu fais ? C'est juste que moi, je veux comprendre, je veux réussir à tout faire. Et vous êtes capables de tout faire, d'accord ? Ne me mettez pas des barrières, ne me mettez pas un clade, nettoyez les épaules, là, comme ça. On enlève les poids ici dans les jambes aussi, qu'on traîne parfois, mental. On laisse pas l'ego prendre le dessus. OK ? Et le mental. Le mauvais ego, et des fois il y en a qu'ont trop d'ego, mais donc ça les emprisonne aussi. Donc mauvais ou beaucoup d'ego, nous on équilibre. On essaye d'être vraiment équilibré à ce niveau-là. D'accord ? Alors la physiologie du geste respiratoire. Qu'est-ce que comporte la soufflerie ? Elle comporte l'attraché, la cage thoracique, les poumons et le diaphragme. L'appareil vocal, une fonction consiste à amener vers les cordes vocales de l'air sous pression. On appelle cela la soufflerie. Cela correspond à la partie respiratoire de l'appareil vocal. Un organe l'esthétre en vibration génère un premier son, le larynx. On dit que le larynx, c'est le berceau de la voix. Pourquoi? Parce que c'est lui qui protège le corps vocal. D'accord, oui, c'est bon. Des résonateurs, ici, permettent de filtrer et d'enrichir ce premier son obtenu. Ce sont les régions du pharynx et de la bouche. Ok ? Important. La respiration, dite costo-abdominale, s'organise autour de deux mouvements. L'aspiration, l'expiration. Les deux mouvements forment le cycle respiratoire. Ça va pour l'instant ? C'est good ? Ok. Ce qu'on veut, nous, c'est favoriser une respiration souple et libre, optimale et efficace. Ça va? C'est difficile quand on chante? Pour qui c'est difficile? D'accord. Est-ce qu'il faut que j'apprenne à respirer? Eh bien, vous allez voir. Aujourd'hui, vous allez voir qu'on va gommer toute fausse croyance. Parce qu'on a énormément de fausses croyances. On confond beaucoup de choses. En 2024, le monde a évolué. D'accord ? Heureusement. Et on n'est plus dans des anciennes méthodologies. D'accord ? Donc, ce qu'il faut comprendre, c'est que vous allez voir qu'aujourd'hui, vous allez découvrir plein de choses qui sont... Moi, quand j'ai commencé à faire ma formation, au début, j'ai dit, c'est une secte. Je me suis dit, ça dit, qu'est-ce qu'ils vont faire ? Au bout d'un an, quand j'ai vu l'évolution, moi aussi, je l'ai créé en moi. Oh la vache ! D'accord ? Oh là là, c'est pas possible, je réussis à faire ça, je réussis à faire ça. Ça, je sais le faire maintenant. D'accord ? Pensez que toutes les clés que je vais vous donner, vous allez créer de la répétition. D'accord ? Parce que c'est dans la répétition qu'on va créer un automatisme. OK ? Alors, chaque personne s'est déjà respiré pour sa survie. Ce savoir-faire respiratoire est inspiré dans nos gènes. la fonction respiratoire, oxygène et notre sang pour nous donner de l'énergie pour vivre. OK. Air rentrant, oxygène, air sortant, gaz carbonique. Voici la fonction oxygénante de notre respiration, insérée dans notre patrimoine génétique. Dans l'acte vocal, chanter, on peut cependant apprendre à mieux gérer l'air et surtout la pression d'air. C'est ça qu'on va découvrir aujourd'hui, d'accord? Il faut très peu d'air pour chanter. Vous pensez qu'il fallait beaucoup d'air pour chanter ? Levez la main, pour qui vous pensez ça ? Eh ben voilà. Eh ben non. Eh ben oui, vous allez voir, vous allez être surpris. Il faut très peu d'air pour chanter, donc la consigne respirer profondément avant de chanter ne sert pas à gérer cette pression, mais plutôt à bien se détendre. OK. En fait, quand vous allez prendre beaucoup d'air, Inspiration profonde. L'air va rentrer dans le ventre. L'air rentre dans la relaxation. Ok ? N'oubliez pas, on n'a pas d'air dans le ventre. Ça n'existe pas. On ne serait pas bien dans le ventre quand même. D'accord ? Et ensuite, quand on va sur l'expiration, à sa position initiale. Vous n'asseyez pas mesdames ? Ça va ? Très bien. Pourquoi j'ai mis une alerte ? Parce qu'on va regarder quelque chose là tout de suite ensemble. D'accord ? La première chose, qui fait du yoga ici ? Tous ceux qui font du yoga, vous pouvez venir là s'il vous plaît. Alors déjà, La première chose que regarde un coach vocal, c'est qu'on va regarder si le geste n'est pas inversé. Ça veut dire quoi ? On va le regarder ensemble. Quand on prend une grande inspiration, on doit être en costaud abdominal. Respiration vite costaud abdominal. Ce qui ne va pas dans la vie de tous les jours, c'est qu'on est dans un monde de stress. D'accord ? On a un peu une tête là, comme ça, sur un corps, on marque comme ça. mais en fait, on nous dit qu'il y a un moteur là-bas dessous qui fonctionne, d'accord ? Et donc, désolée de vous le dire, mais on va le voir là tout de suite, d'accord ? Souvent, on a des mauvaises informations. Promenez-moi tous une grande inspiration. OK. Tu fais du yoga ? OK. Pas de inspiration ? Pas de inspiration ? OK. OK. OK. OK. C'est compliqué, hein ? OK. OK. Viens avec moi. Viens. Je veux vous dire aussi, on n'est pas là pour se moquer, attention. On est juste là pour rire. Il n'y a personne qui se prend au sérieux, d'accord ? D'accord ? Par contre, on peut rire. C'est dans la joie, la bonne humeur. Moi, j'aime trop rire de moi-même. Il ne faut jamais se prendre au sérieux dans la vie, d'accord ? Bien sûr. Autrement, on ne s'en sort pas, d'accord ? Donc, reprends-moi une grande inspiration. Ok, qu'est-ce que vous voyez là dans son corps physique ? Il est rigide. Il est rigide. Ok, regardez là dans la zone de l'abdomen, qu'est-ce qu'on voit ? Reprenons en aspiration. Qu'est-ce qui se soulève en premier ? Les épaules. Le thorax. Est-ce que ça c'est plus, plus ça ? Est-ce que c'est bien ? Non. D'accord ? C'est pas bien, ça c'est bien, pas bien. Ça c'est pas bon, d'accord ? On va y revenir. Prends-moi une grande inspiration. Voilà, pareil. Ah, alors vous avez vu, pardonnez-moi de dire ça, j'ai rencontré les personnes qui font du yoga en France, c'est le bienvenu, ça fait partie aussi du chant. Il y a beaucoup de gens qui arrivent dans mes cours de chant qui me disent, je fais du yoga. Ah bon, tu fais du yoga ? Fais-moi voir comment tu respires. Là, ils vont voir et ils sont, en fait, on dit, dans un geste inversé. Si vous chantez, quand vous chantez, que vous êtes dans un geste inversé, vous allez voir, vous allez morfler quand vous allez chanter. D'accord, c'est la première chose que nous, on doit regarder. D'accord. Donc là, qu'est-ce qu'on va faire, justement? Une autre personne peut revenir, tu peux venir. Tu peux enlever un peu ton écharpe, ça t'embête pas, pardonne-moi. Donc, Prends-moi une grande aspiration. Ça va mieux. D'accord. Donc voilà. Là, on va dire qu'on est dans une respiration dite costo-abdominale. Alors souvent, on va vous dire, vas-y, prends de l'air par le ventre. T'as de l'air dans le ventre. Vas-y, appuie sur ton ventre. Moi, j'entends tout. Mais ça, ça n'existe pas. D'accord. Donc la première chose qu'on va faire, on va envoyer l'information au cerveau quand le geste est inversé. souvent que c'est une aspiration inversée ou claviculaire. Ici les clavicules, d'accord ? Et puis soit... Alors ça, déjà, c'est que visuellement, tu t'es pris plein d'ondes, des énergies un peu, si je puis dire, dans le crâne, là. C'est que lui, il est en train de... T'es sous tension, là, tu vois ? Donc qu'est-ce qu'on va faire ? Donc la première chose qu'on va faire, c'est que d'abord, et c'est ça que vous allez apprendre à faire aujourd'hui, on va partir sur l'expiration. On va aller au bout, au bout, au bout, au bout, de l'expiration, d'accord ? Et puis on va voir ce qu'il se passe, d'accord ? On y va. Va au bout. Tu vites tout. On y va ? On part sur un CH. Quand vous faites de l'expiration, quand vous partez sur l'expiration, vous faites un CH, d'accord ? Parce que c'est les cordes vocales qui régulent l'air. Ça va vous aider, OK ? On va au bout, au bout, au bout, au bout, au bout. On va attendre l'appel d'air. Et tu relâches. Ouais ! On recommence encore une fois. L'air, si vous êtes chanteur, vous le laissez rentrer par la bouche quand vous chantez. Vous imaginez ? Ah oui ! Lili ! Lolo ! D'accord, on n'a pas fini de dire. En attendant comme ça. Et puis en plus on a des poils dans le nez alors je vais vous dire, l'air frontaire, là je vous dis même pas, d'accord ? Ça, ça n'existe pas. Donc, quand vous faites du yoga, on laisse re-rentrer l'air par le nez, ok ? Mais ensuite, quand vous chantez, l'air c'est par la bouche, hein ? Ok ? On recommence, on vide ensemble. Allez, on y va. Non, vous ne me faites pas de fou, vous me faites du chien. Vous allez me le ressentir. On est dans la proprioception là, ok ? On attend, on attend l'appel d'air. On détend son corps. Voilà. Et le temps, ouais, yes. Ça va mieux, hein ? N'est-ce pas ? Oui ou non ? Ouais. Tu viens de respirer. C'est ça. Tu viens d'apprendre à re-respirer, si je puis dire. On recommence encore une fois. Mettez-vous debout, tous debout. On vide, on vide, on vide, on vide, on vide, on vide. On attend l'appel d'air, on attend l'appel d'air, on attend l'appel d'air. Et on relâche. Vous verrez, je ne dis jamais aspire pour l'instant. OK ? On relâche. L'air rentre dans les poumons naturellement. OK ? Maintenant, on va prendre une grande aspiration. On ne va pas relâcher. On va détendre notre ventre. D'accord ? Je vous le fais une fois. Alors, je vide d'un coup et ça va plus vite. OK ? Vous avez entendu ? D'accord ? Donc ça veut dire que je laisse, je donne de la capacité d'air. D'accord ? Je vais gonfler ma capacité d'air là. Prenez le temps, hein ? Prenez le temps que le ventre, hop, revienne. Vraiment, gonflez-le là pour le coup, hein ? D'accord ? On vide, on vide, on vide. On recommence, on vide ! On va au bout, ouais ? Allez, et on prend. Non, pas ça. Interdit, viens avec moi. On y va. On vide. Imaginez, on est comme un matelas. Il y a un trou dans le matelas. Allez, tu y vas. Voilà. Bravo. Tu comprends. C'est très important, d'accord ? Il n'y a pas de... Je ne vais pas plonger dans la piscine, là. Je ne pars pas en apnée. D'accord ? Donc prenez le temps. Partez toujours sur l'expiration. Rassiez-vous. Merci beaucoup. Merci infiniment. Merci. Donc, ça veut dire quoi ? Ça veut dire que je pars sur l'expiration. Je vais au bout de l'expiration. Viens, Maninette. Viens vite t'asseoir, parce que pourquoi tu regardes ça ? En plus, elle donne des cours de chant. C'est Jeanne. Elle est là, Jeanne, m'appelle. Jeanne, viens t'asseoir, viens. Allez, viens, viens, viens. Faut pas que tu loupes ça, c'est important. En fait, je vais vous donner toutes les clés. Je veux trop vous communiquer ça, parce que moi, quand j'ai découvert tout ça, j'ai dit, mais c'est merveilleux. Mais oui, c'est merveilleux de pouvoir avoir toutes ces clés. Stéphanie Dumouch, c'est une personne d'exception, vraiment. qui a bouleversé aussi un peu des fausses croyances. Et aujourd'hui, je vais vraiment vous partager toutes ces connaissances très très importantes. Viens Hachan, assieds-toi. Peut-être que quelqu'un peut lui faire un thé, non ? Hachan, tu veux boire un thé ? Tu l'as à peu près de toi ? Elle veut se mettre là ou là ? Tiens regarde, il y a une place là. Donc ça veut dire quoi dans ce que j'étais en train de dire ? Tu donnes des fonds d'échange à nous. Donc ça c'est important là ce que tu vas apprendre aujourd'hui. Prends un papier, un stylo, l'info écrire, c'est important. Ça c'est trop important que vous ayez toutes les clés. Parce qu'on a tellement de fausses croyances et on peut vraiment faire... La voix c'est fragile. Il y a des maladies de la voix qui existent. Il y a les nodules, il y a l'odème, il y a les colis. D'accord ? Les cordes vocales on peut pas les changer, on peut changer les cordes de la guitare, mais pas les cordes vocales, on peut pas les changer. Donc c'est très important d'en prendre soin, ok ? Donc revenons à notre expiration là, très important. Donc je pars sur l'expiration parce que je renvoie un message, j'envoie un message à mon mentor pour lui dire non non, c'est pas comme ça que ça se passe et je lui renvoie de la bonne information. C'est ça la vraie respiration. La vraie respiration c'est la respiration dite costaud abdominal. D'accord ? Quand on chante et pas une autre pour l'instant. Ok ? D'accord ? Partez toujours sur l'expiration. Je vais vous dire un truc là. En tant que chanteur vous êtes des pros de l'expiration. Vous le savez ça ? Bien sûr ? Faites des bien sûrs. Vous êtes des pros d'inspiration, vous n'êtes pas des pros d'inspiration. Et vous allez voir, je vais vous donner des détails. Alors, allons-y, venons-y. Le chant moderne ou dit le chant de musique actuelle. D'accord ? C'est la même chose. Important, alors là, retenez bien. Vous êtes dans une masterclass de chant moderne ou dit musée actuel. Un chanteur moderne ne sera jamais un chanteur lyrique. Et sans ce contraire. En aucun cas, le registre lyrique ne doit imposer ses techniques au chant moderne. Si on met le mauvais style sur le mauvais art, ça ne sonne pas et le son opéra ne convient pas plus à un morceau blues. Ce serait comme aller dîner dans un restaurant chic habillé en maillot de bain. Une incompréhension du geste vocal sera vécue par les lèvres comme une réelle souffrance physique et le geste vocal sera de ce fait déséquilibré. Le chant ne sera plus vécu comme une joie, mais comme un inconfort vocal Permanent. C'est comme si demain je fais une tarte aux pommes et puis j'y tiens, je vais rajouter du sel. Vous allez voir. Ou si je mélange le rouge et le rosé. Vous allez voir ce que ça fait. D'accord. Alors. Nous, nous allons parler. Je regarde juste un truc. Alors. Nous, dans le chant moderne, on va parler des modes vocaux. D'accord, le chant lyrique, ça fait partie des modes vocaux. On a le beating, on a la voix mixte, on a le falsetto ou voix de tête, on a le twang, on a la saturation, on a le cry, on a le speech et on a le chant lyrique dans le mode vocaux. Donc, comprendre que quand je fais du beating. Je ne peux pas faire de la voix mixte. Quand je fais de la voix mixte, je ne peux pas faire du falsetto. Dans chaque mode vocaux, il y a une recette. Et dans chaque recette, il y a des ingrédients. Imaginez comme ça. Vous savez, je vais vous dire quelque chose aujourd'hui. Il est plus difficile de chanter en chant moderne que de chanter du chant lyrique. Mais bien sûr, les chanteurs modernes, on est des jongleurs de la voix. D'accord ? Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que le chanteur lyrique, lui, son seul but, c'est vraiment... Déjà, il n'a pas de micro. D'accord ? Et puis, il va... Vraiment, son seul but, c'est de passer au-dessus des instruments. D'accord ? Il va rester toujours dans le même mécanisme. OK ? Ouverture très prédominante. On va retrouver quelques petits mécanismes en chant moderne, mais très peu. OK ? Et puis, vous savez quoi ? La respiration, de la chanteuse libérée qu'on dit que c'est de la contre-pression. Ça veut dire qu'on retire, on retire, on retire le diaphragme, d'accord ? Et puis, arrivé un moment, elles font pipi dans la culotte. Avec les années. Mais oui, croyez-moi, c'est ce qui leur arrive. Oui, parce qu'en fait, on est fait à la perfection. Nous, chanteurs modernes, on va aller chercher vraiment tout ce que nous a donné dans le chant lyrique, on dénature pas mal quand même. Attention, on n'est pas là pour des scènes de chant lyrique, on est juste là pour bien expliquer les choses, parce que le chant lyrique, quand c'est très bien chanté, comme le chant moderne, c'est magnifique. Si moi, je fais du chant lyrique. Je peux vous dire que quand je fais du chant lyrique, je ne ressens pas du tout la même chose que quand je fais du chant moderne. On se sent pratique. Plus vieux quand on fait du chant lyrique ? Ça fait vieux ? C'est toi qui l'as dit, c'est pas moi. On va dire ça. Si tu lis, peut-être que t'as raison. Après, c'est une question de goût. Voilà, on est tous différents. Mais c'est très beau quand c'est bien chanté, c'est magnifique, d'accord ? Donc, je disais que dans le chant moderne, on va utiliser Déjà, les volumes sonores, comme dans le chant lyrique, on va varier sur les volumes sonores. On va varier sur les débuts de son. On va varier sur les modes vocaux. Des fois, dans une seule chanson, vous pouvez retrouver du beating, de la voix mix, du falsetto, de la saturation. OK ? La saturation, qu'est-ce que c'est ? Eh ! Vous avez vu quand je fais ça ? Oh ! Je peux faire le beating aussi. Eh ! Oh ! Vous avez vu, c'est fort, hein ? Un peu joli ! Vous avez vu quand je fais ça, ça c'est du belting, c'est très fort, très pointé. La voix mixte. Le falsetto. Vous avez vu tout ça ? Vous avez vu tout ce qu'on peut faire avec simplement nos cordes vocales. Le twang. La saturation. Plusieurs sortes de saturation. Le growl. Ça je le fais souvent quand je. Chante, j'aime bien faire ça. Surtout ce point là. Ça c'est une autre saturation, c'est du scream. D'accord ? Le cry. Je pleure. Il y a des agrégats, il y en a qui sont respectés. Et puis le speech, c'est quand je parle. Bonjour, vous allez bien ? Alors, ça va, vous avez la forme ? Et puis le beret. Vous avez vu la posture ? Vous avez vu, avec deux cordes vocales, ce qu'on peut faire ? On peut en faire. Donc ne vous restreignez pas. Jamais. On peut tout faire. Soyez curieux. Important aussi, pourquoi je vous ai mis ça ? Très important, pourquoi je vous ai mis ça ? Parce que qui est Mezzo, Mezzo Soprano aujourd'hui ? Y'a que toi ! Soprano, t'es Soprano ! Allez, ok, pas grave, ça marche. Dis-nous, Félix, c'est quoi la différence ? C'est la même chose, non ? Un peu plus haut ? Un peu au-dessous ? Et Mezzo, Mezzo Soprano. Voilà. Alors aujourd'hui, on va aller justement, je vais vous apprendre la sortie un peu de ce monde de Soprano, d'accord, pour aller avoir une rencontre Avec, oui, plus bas, mais bien sûr, mais c'est important. Là, vous êtes venus là pour quoi ? Vous voulez vraiment apprendre aussi à chanter seul ? La chorale, c'est merveilleux, hein ? Vous allez pouvoir vraiment travailler justement sur le mode falsetto, si je puis dire. Mais après, dites-vous que vous pouvez faire d'autres choses. C'est ça qui est intéressant. OK ? Tu vas voir, tu vas te retrouver sans soprano. Oui, c'est ça. Ne restez pas enfermés dans une case. Ne restez pas enfermés dans une case. Pensez toujours. On a dit basse, bariton, ténor, alto, mezzo, mezzo-soprano. Ça, ça vient du monde lyrique. D'accord ? Parce qu'avant, il y avait tellement de gens qui arrivaient dans les conservatoires il y a quelques années. Il fallait bien les mettre des cases pour pouvoir les rentrer. D'accord ? Donc aujourd'hui, nous, en chant moderne, on parle jamais de ça. Parce qu'autrement, on se restreint et c'est dommage. OK ? Important, dans le chant classique, on anticipe la prise d'air car les phrasés sont beaucoup plus longs. Alors que dans le chant moderne, les phrasés sont beaucoup plus courts. Est-ce qu'on est d'accord pour l'instant? Ben oui! Quand on a que l'amour, à souffrir en partage. Riii... Oh la vache, je suis à 10 secondes là. Vous avez vu ? De ce fait, on s'organise de façon plus spontanée et plus directe dans le chant moderne. On voit à 95 % chanter avec notre capacité d'air assez conséquente en chant moderne. Alors, respiration du chantant moderne. Inspiration courte ou lente selon la chanson. Mais à 95 %, elle est courte. OK ? L'air rentre par la bouche, La respiration, c'est un cycle. Inspirer, expirer. L'air rentre dans les poumons, le diaphragme s'abaisse et pousse les viscères vers le bas. Mon ventre s'arrondit. Et encore. Il ne s'arrondit pas. Ah oui, quand on prend de l'air, oui, c'est vrai, mais on n'en prend pas beaucoup. Donc, on va y revenir à ça. On revoit après. L'air, expiration. Langue courte selon la chanson, air sort par la bouche. L'air sort lentement des poumons. Le diaphragme remonte lentement et mon ventre revient lentement à sa position initiale. À 95%, les phrases souvent quand on chante, elles sont courtes. D'accord ? Donc l'expiration est courte et l'inspiration est courte aussi. OK ? Il n'y a que 5%. On le verra. Ça dépend des registres de chanson. La voix chantée a besoin de l'air qui est un gaz sous pression. Et vous allez voir aujourd'hui, ça va. Vous changer la tonne. L'air est un gaz sous pression. L'air que nous respirons est un gaz constitué de molécules d'azote. Alors, vous allez me dire, tu pars trop dans le détail. Non, vous allez voir après, on va faire des exos. On va aller vers l'approprié section. D'azote et d'oxygène qui sont maintenus au voisinage du sol par la force de gravité de la Terre. Pour que la voie y eut, il faut amener sous les cordes vocales de l'air sous pression. Cette aire est contenue dans le poumon, les bronches et la crachée. L'aire sous pression est appelée pression sousglottique. Elle est ensuite utilisée pour mettre en vibration les cordes vocales et ainsi créer une onde sonore. C'est pas beau, là, mon truc ? Vous avez vu, ça tourne. Alors, les deux caissons, la soufflerie, on voit bien, là. Alors, caisson thoracique, Ça, je peux vous montrer. Normalement, caisson thoracique ici, caisson abdominal. OK ? La soufflerie est composée de deux régions anatomiques qui constituent comme deux boîtes qu'on appelle le caisson. C'est dans le caisson thoracique qu'on crée la pression subglottique qui va servir à la voix. Vous avez vu, pendant longtemps, on nous a dit, il prend beaucoup d'air. Vous allez voir. Pour comprendre les jeux de pression qui y sont mis en œuvre, on peut l'assimiler à une boîte remplie d'air dont on peut faire varier le volume comme un accordéon. Qu'est-ce que la pression ? La pression est une notion physique qui quantifie le fait que dans un gaz, les molécules sont plus ou moins resserrées et qu'elles se repoussent les unes les autres. Plus les molécules sont serrées, plus elles vont se repousser, plus la pression est importante. Ça veut dire quoi ? Quand je joue mon accordéon, il se remplit d'air, ok ? Aspiration. si on veut le ramener à nous. Et ensuite, qu'est-ce que ça va faire en fait ? Les molécules, elles vont se presser et ça va créer de la pression. OK ? Qu'est-ce que je vous ai fait voir tout à l'heure, là ? On a une caisson, là. Voyez-le comme une caisson, ça. OK ? C'est la même chose. OK ? Là, on a bien fragment, on reverra après. Alors, Regardez bien, je vous donne une image. On a les salades, on a les betteraves, on a les tomates et on a les choux. Cette jeune fille, elle est en train d'arroser son jardin. D'accord ? On a le fameux robinet d'ici, de pression. D'accord ? Elle va arroser la première zone, donc les fameuses salades. Elle envoie son jeu de pression, elle ouvre le robinet. Et là, elle commence à arroser. Oh mince ! J'aimerais bien aller arroser les tomates. Donc, elle remonte la pression dans le jet. OK ? Et donc, l'eau va être propulsée grâce à la pression. Ensuite, mon jet ne va pas assez loin. Je vais rouvrir encore mon robinet pour renvoyer de la pression. N'oubliez pas qu'on est entouré de pression. Si vous plongez dans la mer, vous allez voir si vous descendez trop bas. Vous allez exploser. Quand on monte haut, on manque d'oxygène. Donc on subit aussi la pression. En fait, j'ai même un ami, il y a pas longtemps, il m'a dit mon sang, je suis monté haut, j'ai été chanté à un endroit, j'étais super haut, j'ai galéré toute la soirée. D'accord, parce qu'il manquait d'oxygène. OK, donc là, troisième niveau, elle est là, elle ouvre encore le robinet, elle envoie plus de pression. OK, donc. Ici, on a le flux d'eau et on a la pression. OK, donc qu'est ce qu'il a fallu pour envoyer l'eau? On dit que c'est quoi qu'il a envoyé l'eau dans le jet d'eau quand vous avez envie de la pression? Je prends ce jet d'eau, je le mets à l'intérieur de moi en verticalité. Et puis j'ai le petit bonhomme là, il continue d'envoyer l'eau. Double robinet, il ferme. Et ce jet d'eau va se transformer en pression d'air. Est-ce que c'est clair pour vous pour l'instant ? Ça va ? Alors, on va commencer là. On va aller vers la rencontre de la pression sous-glottique. D'accord ? Vous allez voir, il y a toute une continuité pour mieux comprendre. OK ? Vous avez peut-être des questionnements qui arrivent, mais vous allez voir. Vous allez voir, après, tout va se corriger. OK ? D'accord ? Donc là, aujourd'hui, on va aller justement sur cette rencontre de la pression sous-glottique qui est à l'intérieur de nous. Je vous propose, peut-être, de rester assis comme ça. Je vous vois un peu, parce qu'après, si vous êtes tous derrière les uns des autres, on va faire ça. On va rester assis. D'accord ? Alors, on suppose qu'il y a de l'air dans les poumons et que la glotte est fermée. Ce qu'on va faire... Vous allez tous me prendre une grande inspiration. Restez assis, c'est pas grave. Vous êtes là aussi, je vais vous dire quelque chose, on peut chanter assis. Vous le saviez, ça ? Voilà. Non, c'est pas difficile. Non, alors, peut-être je peux avoir une chaise ? Juste un second. Alors, je vous explique. En fait, quand vous chantez assis, non, au contraire. Et vous allez voir, aujourd'hui, on n'est pas sur le geste. On n'est pas sur le... On n'est pas sur la posture. Ça aussi, on a beaucoup de fausses croyances. Vous allez voir. D'accord ? On n'est pas sur la posture. Mais vous allez voir qu'une vraie posture de chanteur, ça n'a rien à voir avec ce qu'on croit. Vous avez vu, on est dans toutes les fausses croyances aujourd'hui. D'accord ? Et aujourd'hui c'est prouvé, c'est scientifique, c'est comme ça tout ce que je vous dis, d'accord? Donc, quand on chante sur une chaise déjà, pensez toujours que quand on chante, on est détendu. On n'est pas crispé. Quand je chante, je ne fais pas hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé de détente corporelle. On va apprendre à relâcher les muscles. Ça, c'est important. Et ensuite, sur la respiration aussi, on va travailler justement sur une respiration vraiment avec beaucoup d'air, de relaxation. On n'a que le chant dans un corps relâché, détendu. Oui, mais l'adrénaline, elle est bienvenue. Mais après, si tu fais ces exercices avant de chanter, je peux t'assurer que ça ira mieux. D'accord ? On fait un peu de la cohérence cardiaque et ça aide. OK ? Quand je chante assis, des fois j'ai des gens, ils arrivent comme ça dans mes cours. Oh là là, c'est du dur la semaine, oh là là. Alors moi, quand je vois ça, je fais, alors là, viens, on va s'asseoir. Il y a assez de bois pour chanter. Et là, ils commencent à chanter assis. Ah, ça va mieux. Et puis la voix, elle sort deux fois mieux. Pourquoi, votre avis? Parce que s'asseoir, ça détend les bras. Donc, là, vous allez tous me prendre une grande prise d'air. Et puis, vous allez gonfler les joues. Allez, gonflez, gonflez, gonflez, gonflez. Laissez gonfler. Tiens, viens, j'adore. Qu'est-ce qui se passe, là, sur tes joues ? Vous avez vu que ça pousse sur vos joues ? Qui le ressent ? Tout le monde. Ben oui, c'est pas tout le monde qui peut le ressentir. D'accord ? OK, il y en a des fois qui disent non, je ne ressens rien. D'accord ? On sent que ça pousse. Ça, c'est la pression. C'est la pression qu'il y a à l'intérieur de nous. Vous saviez qu'on avait de la pression comme ça à l'intérieur de nous ? C'est ce qui va vous permettre de bien chanter. OK ? Alors, on l'a vu, on retrécit le volume pulmonaire. Donc, qu'est-ce qu'on est en train de faire ? Il se retrécit, il se retrécit. L'air cherche à s'échapper, mais il ne peut pas. La glotte, ah oui, la glotte, qu'est-ce que c'est ? C'est quand vous toussez. Alors, je ne vais pas faire un cours sur la glotte, d'accord ? Ça, c'est qu'on y reviendra plus tard, d'accord ? Mais c'est celle, vraiment, qui va s'ouvrir quand vous allez chanter. Et quand vous allez faire d'acné, elle va rester fermée. Ce qui va faire le fait qu'elle reste fermée, en réalité. Et bien, en fait, ça va créer de la pression à l'intérieur de vous, d'accord ? Vous savez, j'ai un élève depuis un an, et bien, en fait, quand il chantait, il fermait toujours sa glotte. OK ? Et en fait, On a appris à ré-ouvrir la globe. C'est super important, d'accord, par des exercices. Et puis, il chantait très crispé, comme ça, quand il arrivait dans mes cours. Donc, il prenait sur les muscles superficiels, OK ? Pas les muscles profonds, on va le voir ça après, OK ? Allez, on va faire des LZ. Donc, chanter sur des consonnes voisées, fricatives, sourdes et sonores. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que quand je fais un LZ, on va vivre ensemble. On y va ? On fait d'abord un sol. Ok, je fais un CH. Je fais un F. Où c'est que vous avez ressenti le plus de pression à l'intérieur de vous ? Est-ce que c'était sur le S ? Est-ce que c'était sur le CH ? Ou est-ce que c'était sur le V ? Bravo, le S. D'accord, c'est là. Alors, en même temps, je démine, pardonnez-moi. Tu n'aurais pas dû le mettre. D'accord, mais en tous les cas, c'est là où on sent le plus de résistance à l'intérieur de nous. OK, n'oubliez pas, c'est ça qui va amener de la pression sous les corps et c'est là où elles vont pouvoir vibrer. Ce n'est pas de fer. Si vous faites ça, c'est mort. Vous amenez trop d'air sous les cordes vocales et elles ont du mal à vibrer. Elles sont handicapées, si je puis dire. Regardez bien. Je donne un exemple et après, je t'écoute. Regardez. Moi, j'ai déjà de l'air dans les poumons, je m'en fous. Ils sont vides, vos poumons, là ? Alors, pourquoi faut-il de l'air ? On a une capacité d'air incroyable. Donc, moi... Vous entendez la différence ? Ça fait mal. Lééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééé Super. Fais-toi bien d'abord. D'abord, regardez, quand on fait le S, il n'y a pas de vibration des cordes vocales, c'est juste de l'air. Ensuite, quand on arrive le Z, elle vibre. OK ? On le refait ? D'abord l'air. Prenez le temps. Détendez-vous. Détendez-vous. OK ? Ensuite, le CH et le J. La résistance, c'est les moyennes. Vous le sentez, la différence ? Bien sûr. Et le LV ? OK. Refaites un Z. Le Shoji ? Le effet... Qui ne le ressent pas ? OK, venez avec moi. Là, on est sur la proprioception, le ressenti, c'est important. Ça va toujours ? Vous ne vous entournez pas ? Vous allez voir après, on va corriger. Vous allez voir ce qui se passe après. Ça va, t'as chaud ? Moi j'y viens, j'y viens. Tu me rassures pas. C'est ma dernière année de la quarantaine. Ça me fait mal. On y va ? On fait un essai ? T'as plus d'air, c'est normal. Par contre, regarde bien quand t'es sur l'esquive. Ressens quand t'es sur l'esquive. Allez, fais-moi le Z. Non. C'est super intéressant. D'accord ? C'est intéressant. Vous avez vu ce qu'il a fait ? Là, on ne peut pas l'arriver à faire, c'est sûr. Ce n'est pas possible. Là, on est simplement sur une... Oh, mais moi, je... Oui, exactement. On est sur une consonne, d'accord ? Donc là, pour le coup, tu ne cherches pas... C'est tes cordes vocales qui font le job, c'est ça que je veux te dire. Voilà, laissez-le venir ça. Laissez-le venir. Vous pouvez chauffer la voix, hein, quand vous chauffez la voix là-dessus, hein. OK ? Ah, c'est incroyable. OK. Alors, on va le voir encore après. OK, j'imagine. Prends le train. Ouais. C'est moins élevé. Ok, où c'est que tu ressens le plus de pression à l'intérieur de toi? Ouais, ok, refais le Z. Ouais, voilà, on va le mettre là, on va le mettre là la pression, d'accord? Fais-moi le V. Tu ressens la différence? Refais le Z. Fais-moi juste le Z. Le V. Qu'est-ce qui se passe à l'intérieur de toi ? Bon, on va y venir plus tard. Tu vas voir, on va le débrunter un peu. OK. Vas-y, reviens. C'est pas un souci. On va se mettre plus haut. Tiens, t'es petite, c'est ce qu'on va faire. Tu vas te mettre au piano. Et justement, parce que des fois, c'est qu'on est trop bas, d'accord, dans la façon de faire. D'accord, on est trop bas dans la tessiture, donc ce qui fait qu'on le ressent pas. On peut le faire plus haut ? OK. C'est bon. Tu ressens mieux là ? Le bas ? Va dans ta prépréception, va dans ton conysthésique. Chantez ces visuels auditifs kinesthésiques. Ressentir, alors tu moulais. Là on peut aller sur la vibration, on recommence. On peut monter Peggy parmi toi ? Ok. Plus haut ? Tu ressens, là ? Encore plus haut ? Là, c'est bouché, là. Là, c'est bouché ? Eh ben, c'est ça. La pression, c'est qu'au bout d'un moment, si on fait du LZ, des fois, on fait... Oh, je ne sais pas, je ne comprends pas, il y a un truc qui me gêne. Trop de pression, tu as la pression. C'est boucher, ouais. Alors c'est ton image, on la garde. Tu te dis que quand il y a trop de pression à l'intérieur de toi, c'est bouché. C'est bouché. Ok ? Tu veux le faire ? C'est difficile ? Oui, c'est difficile. Alors on reviendra après, à toi. C'est difficile ? OK, on peut redescendre peut-être de deux tons. C'est plus facile. Amusez-vous, faites-le aussi. C'est plus facile. Alors, je vous dis quelque chose. Merci les filles, super. Après, on va encore faire des exercices, ne vous inquiétez pas. D'accord ? Donc c'est des fois où on ressent vraiment encore plus cette pression quand on est beaucoup plus haut. Ok ? Pensez toujours que la pression en fait, je vais vous dire un truc, elle est bénéfique pour nous en tant que chanteurs. Hein ? On est là pour aller se frotter à la pression. Parce que souvent, trop longtemps, nous avons dû... Non, non ! La pression sous les cantons. Surtout pas dans le chant lyrique, c'est ce qu'il faut, moi. On évite la pression au maximum. Il y en a qui se font débloquer avec de la mâchoire. Moi j'ai fait une copine, elle a fini à l'hosto. Alors, si c'est ton image, je te la garde. Si toi, tu penses que c'est vrai, c'est oublié. Plus j'ai de l'impression, exactement, plus ça va vibrer. D'accord ? Après, n'oubliez pas qu'on est tous différents en ressenti. D'accord ? On ne ressent pas de la même façon. Il y en a qui sont plus visuels. Il y en a qui sont plus auditifs. Il y en a qui sont plus kinesthésiques. Et pensez toujours, faites-vous confiance. Votre ressenti est le bon. Votre ressenti, ce n'est pas le mien. OK ? Par contre, il y a des fois où on peut se tromper, mais c'est pas grave. Faites-vous confiance. OK ? Donc là, la résistance, elle est bien devenue, parce que c'est elle qui va nous permettre de pouvoir chanter plus haut. Et ça, on va le voir. OK ? C'est comme demain, vous avez un enfant, il va se brouiller. S'il ne va pas déjà tester, souvent, on va dire, oh là là, ne touche pas. Non, non. S'il va toucher un peu le four, il va s'enlever. Nous, c'est ce qu'on va apprendre. On va se confronter à la pression. Si on ne se confronte pas à la pression, Comment vous voulez bien chanter ? C'est pas possible. On dit toujours comme ça. Non, j'en veux pas de la pression. Non, non, non. Là, on a vu, plus on monte dans la fréquence, la tonalité, plus on a de la pression sous-glottique. Plus je descends dans les graves, les médiums, moins j'ai de la pression sous-glottique. Ça t'a fait quoi, dis-moi ? T'as les boules ? Je t'ai envie de pleurer, mais c'est le bienvenu. Viens, viens avec moi. Mais viens ma chérie, viens, viens. Tu veux pas venir ? Eh ben, tu sais c'est quoi, sans grand parler ? Ça, c'est le début de l'ancrage. C'est le début de l'ancrage. Eh oui. Ce que ça t'a fait, c'est aussi le ressenti de la vibration. Ça vibre en moi, j'ai de la résonance. Ça, c'est important d'aller là-dedans, d'aller dans la résonance. N'oubliez pas, vous avez un corps physique, d'accord ? Nous, chanteurs, notre voix est à l'intérieur de nous, d'accord ? Nous, on va aller chercher les béquilles pour éviter, et ça, on va en parler, pour éviter de marcher sur des yeux quand on chante. Il n'y a rien de pire que d'être comme ça dans le monde, de chanter. Nous, ça, notre corps, tout ça, c'est une résonance. Moi, je dis que la résonance, ça part toujours de là à là. Première pièce de résonance, je vous donne cette information. Je ne suis pas obligée aujourd'hui, mais je vous la donne. Deuxième pièce de résonance. Troisième pièce de résonance. Ma résonance, elle va de là à là. OK ? On en reparlera dans un autre master peut-être. OK ? Mais prenez le temps de sentir vibrer. Est-ce que t'as senti ? T'as senti les vibrations internes ? Ça te fait peur ? parce que je pense que dans la vie, tu ne le fais pas. Vous allez voir, vous savez, sur mon piano, chez moi, quand je donne des cours, j'ai toujours des mouchoirs. Tout le temps. Je vous donne cet exemple. Il y a un jour, une jeune fille est arrivée. Elle m'a dit, tu sais, quand j'étais jeune, je ne parlais pas beaucoup, mes paroles ne permettaient pas trop et tout. Je vais apprendre. Et elle se met à hurler comme ça. En fait, elle avait évacué quelque chose. D'accord ? C'était quelque chose de très puissant. Ou alors, je vous donne un autre exemple. Un jour, il y en a une, elle est arrivée et elle a fait « Oh là là, qu'est-ce que je me sens mal aujourd'hui. Je ne me sens pas de chanter du tout. » Alors moi, je lui ai dit « Ah bon, tu ne sens pas de chanter ? Qu'est-ce que t'as ? » « Ah, j'ai trop de peine. J'ai trop de peine à l'intérieur de moi. » Je lui ai dit « Ben vas-y, mets ta peine dans ton champ. » Eh ben, je ne vous dis pas ce qui est sorti. C'était incroyable. Ça, c'est le bienvenu. Faut pas le rejeter. D'accord ? Important. On continue. Parce que chaque consonne, en fait, ouais, ta question, elle est bonne. Chaque consonne va amener une pression. Viens Mamoumou, viens. On a une orthophoniste avec nous. Je veux que Mamoumou elle vienne parler. Je lui laisse la place. Allez, c'est bien. Tout le monde doit participer aujourd'hui. Tiens, mamie. Chaque production de consonne, c'est en fait la confrontation de deux points d'appui. D'accord ? Je ne sais pas quelle est la personne qui a posé la question. Voilà. Tu vas avoir des points d'appui. Chacun de nous peut le constater. Tu as des points d'appui bilabiaux, c'est des P, des B, des M, des points d'appui qui vont être labiaux, dentaux, Puis tu en as avec la langue, etc. Et c'est aussi une question de pression. Si je ne change pas, on a ici l'exemple par exemple d'un, là tu as le même point d'appui avec une vibration sonore. Mais si tu ne changes pas ta pression, si ce point d'appui n'est pas associé à une pression, je ne mets pas de pression. Mému, on peut faire une voyelle où on n'en a pas du tout, par exemple. Alors les voyelles, il n'y a pas de pression. La voyelle, c'est le son. Les consonnes où il n'y en a pas du tout. Alors si on fait un... Si par exemple on fait un... Il n'y a pas de consonne sans poids d'appui. Ouais, le poids d'appui c'est la langue, par exemple. Ou la langue, ou les lèvres, voilà. Quand vous faites ça, on appelle ça poids d'appui. Le poids d'appui ça va être votre langue avec vos dents. C'est des labeurs mentales. Voilà, voilà, c'est ça, ça il faut le spécifier, voilà, hein, d'accord ? Ok, la langue elle joue un rôle très important, hein. Elle vous dit pas, hein. Voilà, et le... C'est le même point d'appui. La labyrinthe, elle est exactement la même, mais on met une vibration là-bas. Et quand vous posez la main sur votre araignée, on la sent clairement. Ressentir les vibrations. Descentez les vibrations. On va descendre les vibrations encore une fois, une dernière fois. La vibration, là, c'est votre moteur. OK ? Et aussi, on a les pe-be. Alors, le pe-be, c'est le même point d'appui. Voilà, d'accord. Et vous avez me. Et là, vous avez l'exemple de trois, ce qu'on appelle nous, les fonnels. Le pe, qui est une explosive, il n'y a que de l'air. Le be, il y a la vibration à l'arraché. Le me, il y a une résonance nasale. C'est exactement. Vous retrouvez ça avec te, de, me. OK. La langue sur les dents et on a trois fonnels différents. Il y a plus de pression. Il y a plus de vibration. Il y a un accord nasal. Il y a quelque chose de nasal dedans. La pression est moindre. On va jouer sans arrêt. C'est une mécanique magnifique, je trouve. On va jouer sans arrêt sur la pression et les vibrations et l'endroit où ça va résonner. C'est pas des hauteurs. Non. N'oublie pas. Il ne faut pas confondre la fréquence avec la pression. C'est juste l'air que tu vas amener. Écoute, fais ça, fais cette expérience et fais un... Tu as forti la pression chimique. Maintenant, mets... Et moins de pression. Voilà. Maintenant, tu mets une... T'es sur le même point d'appui. T'as pas changé ta fréquence. Une consonne, elle n'a pas de fréquence. C'est une voyelle qui va avoir une fréquence, une voyelle qui va donner la couleur à la voix. Oui, c'est nasal. Mais c'est une question de résonance, pas d'auteur. Oui, là, ce qu'on cherche depuis tout à l'heure, et c'est pas grave, tu as le droit, tu as le droit, tu peux poser toutes les questions d'intérêt. C'est pas idiot, c'est plus haut anatomiquement. Hein, voilà. Là, Mimine vient de dire quelque chose d'important, c'est qu'on recherche la vibration. D'accord ? C'est ce qui va vous donner quelque chose sur quoi vous vous raccrochez quand vous chantez. Où c'est que ma voix elle vibre dans mon corps ? Moi je donne toujours ces trois zones, je vous expliquerai plus tard ça, d'accord ? Mais la voix, je vous le dis, à 98%, elle ne résonne pas là. La voix de tête, vous l'entendez ? La voix de tête elle ne résonne pas là. Elle ne résonne pas là la voix. De tête, d'accord ? Tu l'entends là ? Ah, appropriéception, prenez le temps de ressentir. Des fois, notre cerveau nous envoie des mauvaises informations. Ok, on peut monter d'un mi-temps ? Alors les hommes ne le faites pas. C'Est peut-être trop pour vous, pour certains, mais allez-y. Encore une fois si vous y arrivez. Encore. Ça laisse aux nous ? On monte encore ? Posez-vous. Vas-y, viens faire ta voix, viens. Je veux voir comment tu te places vocalement. Justement, c'est intéressant. D'accord. Alors tu fais partie des 5% des gens. OK ? C'est pas grave. C'est pas grave ? C'est pas grave. OK. Alors, est-ce que tu visualises que ça monte ou tu ressens que ça monte ? Ok, très bien. Je vous donne un truc. Quand vous chantez, pensez pas en verticalité. Quand vous chantez, pensez devant. Ça n'existe pas, ça. Ça, vous envoyez une information mentale, lui, il fait ouh là là, alerte. Il va tout bloquer. Tu sais, tu raccroches. C'est vraiment ça qui se passe. Qu'est-ce qui se passe ? Vibration, elle va devant. Elle nous fait toute seule ? On voit ? Vas-y. Détends-toi. Détends-toi. Où c'est que ça résonne ? Assieds-toi. Assieds-toi. Assieds-toi. Allez, on s'exerce. Ça résonne dans cette première, dans cette deuxième ou dans cette troisième ? Tout à l'heure, j'avais l'impression que quand je chantais, ça résonnait là. Et là, j'ai l'impression que ça résonne là. Ah ! Fais-moi un peu mon réfléxion, s'il te plaît. Tu le fais trop fort. C'est une chanteuse d'opéra, là. J'ai dit que c'était important. Tu l'as vu, quand on s'amuse à mettre en action les choses ? Vas-y, fais-moi le mon réfléxion. Alors, tu veux pas la chanteuse d'opéra ou quoi ? Elle a dit, je veux être plus simple. Vas-y, sois plus simple. Non, elle est dans une voix de tête. Vous savez, regardez. Le chant lyrique, ça part du falsetto, de la voix de tête. Moi je suis sur le mode global du palsetto, sauf que j'amène plus d'énergie, plus de volume soudain. Ok ? Donc t'as raison. Mets-moi d'air. Mets-moi de moins d'énergie. Mets-moi de moins d'énergie, ça m'énerve quand même. Fais-moi lui qu'il nous regarde. On est haut là quand même. On peut redescendre la pédule ? Où c'est que ça résonne ? Dans ton corps. Tu prends le temps de ressentir. Allez, ok. Vous avez ressenti ici, vous ? Non. Vas-y, dis-moi. Alors, tu sais ce que je te conseille ? Quand tu vas chanter, chez toi, tu vas prendre le temps de... Nous, on est en train de parler de la... Tu sais que c'est un réflexe. D'accord ? Prends le temps d'aller vers la frontière. Ce qu'il faut ressentir, c'est qu'il est saisit. Ok ? Peut-être que tu ne le fais pas assez souvent. Mais pas trop bien. C'est ton ressenti que tu gardes pour l'instant. Ok ? Bravo, super. Ça va ? Super. Merci Mamoumou pour ces informations. On a l'impression d'avoir Mamoumou avec nous. Ça va, merci. Alors, on va refaire juste le essai, là. On refait Mapegui et on va essayer vraiment, alors, Je vais vous dire quelque chose. Le SN est là pour nous permettre vraiment de ressentir un peu plus cette résistance. D'accord ? On sent la résistance qui est à l'intérieur de nous. Donc, on va dire résistance égale résonance. Ok ? Si ça vous a réussi, c'est par ressentir. D'accord ? Ça vous parle ça ? Ensuite, vous allez voir que quand on fait un CHE-JE, on a moins de résistance. Et le FV, c'est là où on a encore le moins de résonance à la coloration. Par contre, n'oubliez jamais, plus je monte, plus j'ai de la pression. Je monte dans la fréquence, plus j'ai de la pression. D'accord ? Je descends, moi j'ai de la pression. On monte, on y va ? On va se faire un... Pour être confortable, on va se faire un... Moi je dis je, j'ai parce que en chantant c'est différent de parler de moi. On y va ? On va faire juste le ginou. Ok, on monte par demi-temps, on y va ? Vous avez vos foulards ? Allez me chercher vos foulards. j'en ai un. J'avais un sac, mais je sais pas. Où j'en ai mis. ... ... Bien sûr, bien sûr, avec moi en plus ! T'as pas ressenti ? T'entends en plus le chat ou le gilet ? Chut ! Pourquoi tu l'entends moins à ton avis ? Alors attention, le « ch », il. N'Y a pas de vibration des cordes vocales. Le « ch », c'est juste de l'air. Il n'y a pas de vibration, OK ? Le « j », on fait vibrer les cordes vocales. C'est pour ça qu'on fait ces glissades. Excusez-moi, j'ai oublié de vous préciser. Le « s »… OK ? Quand je fais ça, ça veut dire que je racole mes cordes. OK ? Je racole les cordes. Tu vois ma bigoue ? Alors, vous allez prendre le coulard. On le refera, c'est l'après-midi, vous allez voir, c'est intéressant. Vous allez mettre autour de votre taille, là, ici, vers l'abdomen. OK ? Vous le montez un petit peu en haut, là. OK ? Là, mettez-le bien vers l'abdomen. Non, non, dans l'autre sens, regardez. Mettez-le pour moi, c'est très important. OK ? C'est ça que t'as mis ? Mais déployez-le, votre foulard, déployez-le. Mettez-le vers l'abdomen, là, en bas, qui part du bas. OK ? Et il remonte là. OK ? Voilà. Mettez-le bien, ici. OK. Je serre derrière, là. Je serre quand je... Regardez comment je l'ai mis, moi. Attendez. Non. Ça je prends je serre derrière c'est ok je serre parce que j'ai besoin de sentir ce qui se passe à l'intérieur de moi ok mettez vous debout les filles mettez vous debout là là il faut écouter quand même pour vous soutenir ok donc allez on y va on part on va partir sur le piano vite fait. Allez-y ! Je peux te libérer un peu, je peux me mettre là. T'es un fou là ? Alors, ceux qui n'en ont pas, vous mettez les mains ici, sous les côtes flottantes, d'accord ? C'est-à-dire un petit peu plus comme ça, d'accord ? OK. Serrez bien le poulard. Quand vous faites le Z, il n'y a pas de vibration des cordes vocales. Est-ce que c'est clair ? Quand je fais le Z, on va juste faire le Z, celui qui nous intéresse, OK ? Quand vous faites le Z, vous êtes sur l'expiration ou l'aspiration ? Très bien. Ok, on y va. Tu fais un Z toi ? D'accord. Oui, malheureusement. Je ne comprends pas pourquoi je vibre. Je suis désolée. Mais c'est bien, vas-y, dis donc. Ah, c'est le but ? Mais bien sûr. T'as vu mes premiers ressentis. Ton premier ressenti, il est important celui-là. La proprioception, c'est super important. On est des êtres de proprioception quand même. Vous savez, chanter, ce n'est pas cérébral. On peut expliquer des choses, physiologiques, anatomiques, mais on est plus dans le ressenti. C'est important. On continue ? Qu'est-ce qui se passe au niveau de votre abdomen ? Qu'est-ce qu'elle a dit ? Qu'est-ce qu'elle a dit ? Qu'est-ce qu'elle a dit ? Qu'est-ce qu'elle a dit ? Qu'est-ce qu'elle a dit ? Qu'est-ce qu'elle a dit ? Qu'est-ce qu'elle a dit ? Qu'est-ce qu'elle a dit ? Qu'est-ce qu'elle a dit ? Qu'est-ce qu'elle a dit ? Qu'est-ce qu'elle a dit ? Qu'est-ce qu'elle a dit ? Qu'est-ce qu'elle a dit ? Qu'est-ce qu'elle a dit ? Qu'est-ce qu'elle. A dit ? Qu'est-ce qu'elle a dit ? Qu'est-ce qu'elle a dit ? Qu'est-ce qu'elle a dit ? Qu'est-ce qu'elle a dit ? Qu'est-ce qu'elle a dit ? Qu'est- Oh my God, my God, ça n'existe pas. Intéressant, il sort. Non, il sort pas, il rentre. Allez, refais-le. Viens avec nous, là. Viens, ma chérie, viens. Viens avec nous, là, juste là. Allez, viens avec nous. Viens, ma chérie, viens avec nous. On est là pour tester. T'as dit quoi ? T'as dit quoi ? Bah justement, on va lui envoyer de l'information, ce que je veux là. J'ai mis où mon bif ? Moi je perds un vol. Pardon. J'ai mis ce boulet trop loin, je fais que des bêtises. D'accord, pourquoi pas. Viens ma chérie. T'as dit tu veux pas qu'ils sortent. Vas-y. Mais en fait, vous savez quoi ? Ça, c'est des années de fausses croyances. D'accord ? Et ça, c'est des années... En fait, elle a envoyé cette information au cerveau. En fait, je vais vous le dire. Il y a beaucoup de preuves de chant qui disent, sors ton ventre quand tu chantes. Énormément. Ça n'existe pas. Ça n'existe pas. On enlève les fausses croyances, on nettoie. Ceux qui font ça... Vous savez combien il y a d'allées chez moi comme ça ? Je peux vous le dire, alors là, quand ils arrivent, ils pleurent de frustration. Ils pleurent. Pourquoi ? Parce qu'ils ont pris des automatismes. En leur avant du sang, ils se sentent vraiment dérangés au niveau de leur voix. Ils ont mal à la gorge, ils ont mal de partout. Ils pleurent parce qu'ils disent en fait, je comprends pas, je suis pas bien. Et quand on revient à une respiration dite costaude de minale, qu'on commence à envoyer de l'information, à revenir sur un geste digne, Je suis trop contente. Par contre, les années qui ont mis à faire ça, il faut, on va dire, démanteler tout ça et revenir. Ça prend un peu de temps et donc ça passe par... Ça aussi, n'oubliez jamais, ça passe par des périodes de frustration, de pleurs. Ça peut arriver, mais c'est pas grave. Ça fait partie de l'évolution. On se challenge, OK ? On y va. Allez, on va vivre la chose, OK ? Mais reviens comme ça, ma chérie, regarde. Comment c'est ton prénom ? Nadine, merci. Regarde, tu prends. Tu le serres à l'arrière. Ouais, génial. On y va. Allez, on subit la pression. On y va, on la vit. C'est parti. On monte. On monte. On monte. On monte. On monte. On monte encore. Et on monte encore? Ca va? Ok, maintenant on va rester là, on va redescendre peut-être d'un tombe avec vous. On va chanter Frère Jacques. Ok, comment c'était pour toi déjà ? Alors tu peux te forcer un petit peu à le rentrer pour l'instant. Très bonne indication. Alors c'est ça. Pour l'instant, si vous sentez que votre ventre vous sort quand vous faites un essai ou quand vous chantez, amenez-le à rentrer pour l'instant, d'accord ? Amenez-le à rentrer, ok ? On y revient, on refait une dernière fois sur le essai, d'accord ? C'est parti. On fait V maintenant, on fait un. V. Où c'est que vous avez ressenti. Plus de pression ? C'est quoi ? Ouais, levé, le ventre au ventre au moins, on ressent moins. Donc pour vous habituer, première chose que je vous donne comme information, faites-moi du zège. À la maison, d'accord ? Parce que je pense que pour la plupart, vous n'avez pas conscience justement de cette zone. OK ? Et quand vous chantez, le ventre va rentrer. D'accord ? Pour l'instant, on en est là. OK, super. Alors, l'objectif est de créer Vous avez vu, là, ça s'est transformé en pression d'air. Asseyez-vous, vous pouvez vous asseoir. Une résistance, je dois gérer. La contraction, alors. Justement. C'est important, je commence par la plus haute. Attention, je ne passe pas d'un ventre relâché à un ventre gainé. Je suis chanteur, je ne gaine pas quand je chante. Pourquoi tu gagnes ? On ne gagne pas. Bien entendu. D'accord. Nous, ce qu'on recherche, c'est la détente tout le temps. Gainer comme ça. Ça fait malin, d'accord ? Donc, on ne gaine pas. OK ? Moi, ce que je veux, je ne passe pas d'un ventre relâché avant de gainer. Ça veut dire... OK ? Nous, ce qu'on veut, c'est l'objectif de créer une résistance. Je dois gérer la contraction. Le nombril va rejoindre le dos. Mon ventre est dans une position normale. Je ne vais pas gonfler. Il n'y a pas d'air dans le ventre. Moi, je crée la résistance sur mon ventre. Plus je monte dans les glues, plus je vais mettre de l'énergie dans mon ventre pour monter haut. Un mouvement, mon mouvement contre une résistance. Et je relâche. Ça va ? Et quand je relâche, mon ventre devient une position initiale. OK ? Alors, je vais faire ma pied. Qu'est-ce que... J'entends quelqu'un, là, parler. Oui, je dis que c'est plus l'air qu'on gère, que le muscle, vraiment, qu'on fait consciemment. Comme je dis, la pression est de l'air. C'est pas du muscle. Pour l'instant, on en est là. La pression est importante. J'aurais pu commencer par autre chose dans ma formation, mais en fait, je passe par la pression en tout premier. J'hésitais longtemps. Là, on est sur le ressenti. Vous êtes des chanteurs, il faut être sur le ressenti. Après, on est tous différents, mais en pourcentage, il vaut mieux aller sur le ressenti. Alors, ma petite télécommande, elle fait des siennes. Ton ventre est comme une seringue qui a une capacité d'air qui va se vider. La seringue. OK ? On va bientôt chanter. C'est ça que vous attendez ? Oui, mais n'oubliez pas, vous ne pouvez pas chanter. Comment vous voulez faire? Si vous voulez bien chanter, si vous n'avez pas la fondation de votre chambre, c'est comme demain, j'ai une maison. Si les fondations, elles sont pas bonnes, comment elle va tenir? C'est le son de mon cale, comment elle va tenir votre maison? C'est pareil pour votre chambre. Très important, ce que je vous dis là, d'accord? Là, le son est différent d'un bruit. Alors peut-être, ouais, on va le décomposer en trois parties. Le grave, le médium et l'aigu. Ma chanson est dans quelle hauteur? Souvent, c'est ce qui revient, d'accord? Ensuite, nous avons l'intensité et le volume sonore. Il peut être fort, moyennement fort ou d'une intensité faible. La première caractéristique que nous allons travailler, c'est la hauteur. La hauteur, c'est le mécanisme qui va nous permettre de passer du grave au médium et à l'aigu. Quel est le mécanisme qui va me permettre de changer la hauteur de ma voix ? De passer du grave au médium et à l'aigu. Bien sûr, on a les graves, pression en plus. J'ai le médium, pression en plus, plus. Et j'ai les aigus. Plus, plus, plus ! On y va, Pégou ? On se fait des trucs ? Allez, c'est parti. On va sur les graves, d'abord. On va prendre une voyelle... Une voyelle en l'air. Tu peux me mettre sur les graves, Pégou ? Ensuite on va monter un peu plus, on va aller sur du médium directement, plus haut. Et puis on passe sur de l'aiguë. Vous savez que vous sentez la pression ? Ça va ? Dans les aigus, on la ressent plus dans les aigus ? Vous savez quoi ? Si vous sentez pas la pression dans les aigus, ça vous permettra jamais de bien monter. Ça fait plus chaud ? Ouais, regarde cette image. J'aime ça. Ça fait du bien. Ça chauffe. Ça monte, elle a dit. Qu'est-ce qui monte ? C'est quoi, la chaleur ? OK. On peut essayer de rester en haletons, peut-être ? Ok, on monte un peu plus encore. Un ton. Essaye de rester en alto. On monte encore d'un mi-temps. J'ai laissé l'ouïe d'habiller une maison, ok. C'est mieux, attention, plus, plus. Encore. Et encore. Encore. Ce que j'aimerais, c'est que là, alors les hommes, comment ça se passe pour vous quand vous montez ? C'est difficile, hein ? Venez, venez, messieurs, venez. Alors, vous avez vu, tout à l'heure, on a parlé de mode vocaux, d'accord ? Vous, les femmes, quand vous montez, la plupart du temps, Vous montez, ensuite vous passez sur le mécanisme de la voix de tête. Quand on crée la voix de tête, on ressent, par rapport à un alto, on ressent moins la pression. D'accord ? Même si elle y est, on la ressent moins. OK ? Messieurs, on peut se mettre dans la tonalité d'homme. On va les faire monter. Alors on va faire des loups. Loup, loup, loup. Loup, loup, loup. ok et montons à mi-temps on monte encore elle était grave, elle était grave. On va pas chercher dans les hauteurs, elle était grave. Allez, on monte d'un ton maintenant. Encore un demi ton. Vous entendez ? Encore un demi ton. Encore un demi ton. OK, faites-moi dur. OK, encore un demi-temps. OK, comment ça se passe pour vous ? C'est dur ? Ça fait quoi ? Oui. Ah, regardez ce qui vient. Ça se resserre. Ça devient plus compliqué. Ça serre ma gorge. C'est ça que vous vivez quand vous êtes en galère. C'est ça que vous vivez. C'est la pression qui vous embête. D'accord ? Ce qu'il y a, eux, ils ne passent pas en voix de tête. D'accord ? Ils restent dans un mécanisme, on va le dire, un peu belté. D'accord ? Belting. OK ? OK ? Quand on prend les ténors, ils sont en belting, en fait. du belting qu'ils font. Si on prend Pavarotti, il fait du belting. OK, donc là, on entend plus. Ils trichent pas en fait. Karine, est ce que tu peux expliquer ce que c'est le belting? Tu peux expliquer? Alors, peut être que je pourrais rentrer là dedans. Ce serait peut être une autre masterclass, d'accord? Mais le belting, on va dire que ça fait partie des modes vocaux. Et c'est une recette où les cordes vocales vont rester vraiment accolées, plus, plus. OK, vous, quand vous faites du falsetto, vos cordes vocales vont s'ouvrir. Donc, il y a moins d'accolement, il y a moins de résistance. Donc, vous jouez là-dessus. C'est pour ça que je vous dis que de chanter du chant lyrique, c'est plus facile que de chanter du beating. OK? Et puis, vous faites pas mal les filles, d'accord? Attention, mais on peut le prendre plus bas peut-être. Nous, on va faire un truc. Si on veut faire du beating. Demain, je suis en colère. Oh là là, il m'a énervé celui-là. La première chose qu'on apprend à faire quand on fait du beating, c'est revenir à une voix parlée. Quand on parle, on va amener une émotion. Oh là là, il m'a cassé celui-là. L'accolement des cordes, il est plus, plus. Oh là là. Oulala ! Oulala ! Oulala ! Oulala ! Oulala ! Oulala ! Oulala ! Olala ! Olala ! Olala ! Olala ! Olala ! Olala ! Olala ! Olala ! Olala ! Ça c'est très masculin, ça j'aime trop. J'aime trop être avec les hommes, ils sont des cons. Donc vous avez senti, bute-vous pas mal, d'accord ? Par contre, c'est un accompagnement bien spécifique par exemple, vous, qui êtes soprane, vous n'avez pas l'habitude d'accoler vos cordes de cette façon. Et au début, on va dire, il faut faire attention quand on fait du belting, là, d'accord ? Au début, même, vous pouvez faire et, oh ! Et, oh ! Accolons, pousse-pousse. Maintenant, si je fais, oh là là ! Oh là là ! Non, regardez. Et, oh ! Aucun problème. Et si je fais, oh là là ! Mes cordes vocales, elles sont moins accolées. Il y a de l'air entre mes cordes. N'oubliez jamais, je vous dis quelque chose. C'est les cordes vocales qui régulent l'air et c'est l'accolement des cordes vocales qui va faire que l'on a une voix aussi plus ou moins forte. Vous avez vu ce que vous avez envoyé là, tout ça ? Vous n'êtes plus quand on est parti sur du beating ? OK ? Et quand on fait du beating, ça va nous demander deux fois plus de musculaire. Beating, ça veut dire serrer la ceinture. Quand je fais pour une mélodie avec vous, Je vous dis pas, des fois je fais du belting. Oh mon Dieu, je sors, je fais vite, je vais aller prendre ma douche. Et on va y revenir, d'accord ? Donc voilà, super. Vous me le refaites ? Juste les hommes. On y va. Olala. Olala. Tu peux me le faire ? Olala. Olala. Olala. Olala. Olala. Olala. Olala. Olala. Olala. Olala. Olala. Olala. Olala. Olala. Olala. Olala. Olala. Olala. Olala. Olala. Olala. Olala. Olala. Olala. Olala. Olala. Olala. Olala. Olala. Olala. Olala. Olala. Olala. Olala. Olala. Olala. Olala. Olala. Olala. Olala. Olala. Olala. Olala. Olala. Olala. Olala. Olala. Olala. Olala. Ol Oula, vous êtes pas sur la note, hein ? On continue ? Ça, ce serait notre masterclass. On travaillera sur la justesse, vous allez voir. OK, ça marche. Merci à tous. On est vraiment sur le geste respiratoire aujourd'hui, mais voilà, on voit ce qui se passe aussi, tout le monde conçoit notre oreille, notre instinct. Donc vous avez vu là, quand on commence plus au manteau, plus on a de la pression qui arrive sous les cornes vocales. Des fois aussi on peut parler d'ambitus de la voix. Alors j'ai mis le baromètre là, mais vous pouvez prendre aussi une échelle de 1 à 10. D'accord ? Cette échelle de 1 à 10. On peut la mettre dans le volume sonore, dans la fréquence et aussi dans la pression. OK ? Là, on était sur les graves, les médiums et les aigus. Allez, venez, on parle d'ancrage. Vous allez en avoir besoin un petit peu. OK ? L'ancrage, c'est quoi au juste ? Souvent, on vous dit, vas-y, met tes pieds comme ça, puis t'es ancré. Non, non, non. Ce serait trop bien. Alors, attachez à un point fixe action de jeter l'ancrage fixé profondément et solidement. Vous pouvez prendre des photos aussi. Si vous voulez retenir des choses, vous pouvez, il n'y a pas de problème. Après, vous ne les mettez pas sur Internet, d'accord ? Juste ça. On parle aussi d'embrassement ou de centrale. C'est une notion essentielle d'équilibre dans la vie de tout un chacun, OK ? En fait, être ancré, c'est être là, dans l'instant présent, déjà mentalement, d'accord ? Et puis, c'est sortir la conscience de sa tête pour l'installer dans son corps. C'est ça que je vous disais tout à l'heure. Ressentir. Si vous prenez le temps de ressentir, vous allez commencer à vous ancrer. C'est important. Ne laissez pas le cérébral prendre l'art quand vous chantez. Ça y est. Alors c'est autre chose. Là, on est sur l'interprétation. On ne brûle pas les étapes. Là, on est sur l'ancrage. On est sur la profondeur du chant. D'accord. Pensez toujours. C'est l'installer dans son corps, c'est comprendre son corps et utiliser toutes les ressources qu'il a à nous offrir. OK ? Quand on est ancré, on se sent centré, aligné, non pas éparpillé, désordonné. Il y en a qui font... Je ne sais pas. Ils chantent faux ou alors la voile ne sort pas comme il faudrait. D'accord ? Et puis ils vont dire, oh là là, je ne me sens pas bien quand je chante, je ne sais pas, il y a un truc. C'est qu'il n'y a pas l'ancrage. On a une base solide sur laquelle se reposer. On se sent en sécurité, stable et confiant. Je ne marche plus sur des oeufs quand je chante. D'accord, la posture, plus la pression sous glottique, la posture, plus la pression sous glottique te permettront. Alors, qu'est ce que j'ai mis moi? La posture plus la pression sous glottique te permettront de ressentir encore plus l'ancrage. Est ce que c'est clair pour vous? Oui, Alors tout à l'heure, tiens regarde, fais moi ton exercice là d'apnée. Fais moi l'exercice d'apnée. Retenez. Elle est fermée. C'est là ? C'est là. On en reparlera plus tard dans une autre Masterclass. Elle est fermée. Quand vous chantez, elle est ouverte. Moumou, tu peux bien nous parler de la glotte ? Allez, viens. Moi, je me sens mieux aujourd'hui. C'est génial, hein ? Allez, viens. Merci, ma. Moumou d'amour. Très facile de savoir comment ta glotte est fermée parce que le larynx, c'est la première voie d'accès aux voies respiratoires. Si ta glotte est fermée, tu ne respires pas. Tout bêtement. Voilà. Il n'y a pas d'histoire. Lorsqu'on avale, par exemple, la mécanique humaine est absolument magnifique. Je suis toujours très admirative. Quand on avale de façon tout à fait automatique, tout se ferme de manière à protéger les voies respiratoires. Donc la glotte qui est où le passage du larynx, là où se trouvent les cordes vocales qui sont situées en V. sur un plan horizontal, d'accord ? À ce moment-là, il y a une contraction qui se fait, si tu veux, de manière à ce que tes cordes vocales se referment l'une sur l'autre et bloquent la voie respiratoire. Quand tu respires, tes cordes vocales sont ouvertes. Quand tu expires, tes cordes vocales sont ouvertes. Donc, obligatoirement, dans le mouvement du chant où elles se rejoignent, elles ont un mouvement de vibration qui est créé par le passage d'air et des flux de pression-dépression. Forcément, elles sont là, elles vibrent côté à côté. Merci. C'est ce qu'on a fait tout à l'heure. On a fermé la glotte et c'est ce qui a fait monter la pression. Vous comprenez ? C'est ça, c'est pour ça que je vous ai fait fermer la glotte. C'est pour aller sentir la pression. Après, vous verrez, au début, c'est un peu, si je puis dire, il y a beaucoup de théorie. Mais après, vous allez voir, vous allez le mettre en pratique. Je vais vous aider à faire ça. D'accord ? Alors voilà, la glotte, on y reviendra parce que c'est encore une autre masterclass, la glotte. On est sur la respiration, d'accord? Et ben voilà, on va chanter Mistral Gagnant. Et justement, on va se rendre compte de certaines choses. Alors, vous avez vu Mistral Gagnant? Est-ce qu'on est dans les graves, les médiums ou les aigus quand on va le chanter ? Les médiums. On va pas le prendre dans la hauteur de Renaud, on le met un ton au-dessus. Allez, mettez-vous debout pour chanter. Assoir sur un banc cinq minutes avec toi et regarder les gens tant qu'il y en. A. Parler de mon temps, qu'il est mort ou qu'il reviendra, en se serrant dans la main des petits doigts. De lait à bouffer à des pigeons idiots, leur filer les gouttes des moules de faux. Et entendre ton rire qui désarde les murs, qui sait surtout guérir des blessures. Très bien. Je vais ralentir un peu, collanger tes lignons, les bonbets fabuleux. Au bivouac chez le marchand, car en sac et bide d'eau, caramels à France. Et le plaisir sera gaillant. Ok. On arrête là, ok ? C'est juste pour ressentir. Allez. Là, vous avez vu qu'on était à peu près... On est sur les médiums, entre le grave et le médium, d'accord ? À peu près par là, ça peut le voir. On est grave, d'accord ? Vous avez vu qu'en fait, on est sur une chanson où en fait... Pourquoi j'ai pris cette chanson ? Il y a une raison. Il y a beaucoup de modulation. Bravo ! On est presque dans le parlé, d'accord ? Est-ce qu'il y a beaucoup de pression ? Non. Et puis la chanson, en fait, elle n'a pas beaucoup d'ambitus. Vous voyez, l'ambitus, c'est quand ça va monter. L'ambitus, c'est je passe du grave, médium, aigu. D'accord. La tonalité. La tonalité, en fait, on est dans une tonalité tranquille. D'accord. C'est important d'être un peu basse. D'accord. OK, on va monter d'un ton. On y va, c'est parti. On va s'asseoir sur un banc cinq minutes avec toi et regarder les gens dans le kiosque. Parler du bon temps qui viendra ou qui reviendra en serrant la main des petits doigts. Donner à bouffer à des pigeons idiots leur filet d'écoupiers pour de faux. Et entendre ton rire qui les arde les mûres, qui sait surtout guérir les blessures. Tu vas compter un peu comment j'étais l'idole, les bons mecs fabuleux. On vivait chez le marchand, car on savait bientôt, caramel à un franc, et l'Israël gagnant. C'est sûr qu'il y a les hommes et il y a les femmes, d'accord ? Il faut savoir que l'homme, quand il va muer, il mue à 70% et la femme à 30%. OK ? Donc là, ce qui se passe, il y a quand même deux mondes qui nous séparent. OK ? OK ? Donc, comment ça va pour vous, les hommes ? C'est bas, c'est tranquille. C'est en émotion, plus, plus, plus. Mais surtout pour ceux qui ont connu l'émissaire Gagnon. Surtout pour ceux qui ont connu l'émissaire Gagnon. Et les caramels à un franc. Le franc, le franc, il est où le franc ? Non mais c'est le 45. Donc voilà, on se rend compte, est-ce que vous aviez beaucoup de pression là ? OK, donc on remonte d'un temps. Je monte sur la tonalité. Par contre, les filles, ce que je veux, on monte, mais vous passez pas en soprano. D'accord ? C'est ça, les filles, qui vont. Allez, on y va. Avance, on y vit avec toi. Et regarder les gens tant qu'il y en a. Te parler du bon temps, qu'il y aura ou qu'il y en aura, en serrant dans la main tes petits doigts. Donner à bouffer à des pigeons idiots l'infini des coups durs pour de faux. Et entendre ton rire qui désarde les murs, qui sait surtout guérir les blessures. Tu dois compter un peu comment j'étais minot, les gros mecs fabuleux. On vivait chez le marchand, 45 et mi-tôt. Carabelle à un franc, et l'Israël gagnant. Ça va ? Ça commence à faire mal à la tête. Alors, tu sais quoi ? Tu sais quoi, Mimine ? Écoute, dès que tu commences à avoir mal à la tête, tu l'associes à trop de pression. D'accord. OK ? Si c'est ton ressenti à toi, on fait ça. OK ? T'as vu, je lui ai dit que je l'ai écouté de temps en temps. Ouais, une fois par deux. Oh my God. Ah, vous savez pas ? Alors, en fait, cette année, quand je suis venue chanter avec vous, je suis rentrée dans le sas pour venir répéter avec vous à Nice. Et en fait, j'ouvre la porte. Je venais de la lumière. Il n'y avait pas de lumière à l'intérieur. Et en fait, je n'avais pas mis. Les sons de marche. Mon front a tapé en premier. Et les bras, en fait, m'ont retenue. D'accord ? Et ce qui s'est passé, en fait, vous ne le saviez pas, c'est que moi, je suis venue, puis j'ai dit, oh, ça va aller, j'avais du temps à me relever quand même. Et puis, quand ma tête a tapé, j'ose vous dire, j'étais, oh, putain, la tête vient de taper. Donc, voilà. Bref, j'arrive et là, je fais au collègue, je fais, oh la vache, je viens de me prendre une gamelle. Oh la vache, t'as une passion ! Et en fait, au bout d'une heure, j'ai senti, j'ai voulu aller manger, et mon bras, en fait, celui-là, il pouvait plus monter ni celui-là. En fait, ça avait tendu tous mes muscles, en fait. Et en fait, chose d'utile, et vous ne le saviez pas, c'est que quand Peggy m'a amené le micro, en fait, j'ai fait, mon Dieu, pour que le micro soit assez grand. Parce qu'en fait, je ne pouvais pas travailler. Donc, vous n'avez pas vu, je suis arrivée comme ça, là. Et en fait, plus avancé dans l'heure, plus mes mains fonctionnent. Je suis restée deux mois comme ça. Je ne pouvais plus me laver la tête. Je ne pouvais plus mettre mes lentilles. Mes bras, ils ne pouvaient plus aller là. D'accord ? C'est fini. Ça m'a donné des petites tendinites. Ça va mieux, heureusement. Mais voilà. Et quand je suis arrivée sur scène, il fallait bien venir. Jean-Marco ! Je m'escalade Je m'escalade. Je suis arrivée à l'hôpital, et là j'arrive, il était minuit, et je vois deux petits jeunes, ils étaient assis, moi j'avais mon pantalon plié en gros. Donc j'arrive, je suis allée m'appuyer et je m'assois. Et là le petit jeune me fait « qu'est-ce que vous avez madame ? » En fait je suis tombée, j'ai les bras, je pense que j'ai le coude cassé parce que ta sœur elle faisait que me dire « t'as le coude cassé ». En plus elle m'a remonté sur sa voiture, mon Dieu j'ai le coude cassé. Donc voilà, j'étais dans un état, je me dis pas, et j'arrive. Et là j'arrive aux urgences. Écoutez bien. Et là les docteurs n'ont rien fait. Oh bah écoutez, vu les radios, je pense qu'il est cassé en fait. Mais en fait, vous savez quoi, je suis fatiguée, je sais pas trop. Donc, je vais me rasseoir, j'attends. Et là, le petit jeune est là. Mais vous venez d'où madame ? J'ai chanté ce soir en fait, j'étais à un endroit, j'ai chanté. Mais, vous avez les bras cassés, vous chantez avec vos pantalons brillants là. Et là, on a ri, on a ri, on était au moins quatre. Dans la salle d'attente. Henri, Henri, je ne connaissais pas du tout. Vous avez vu l'histoire, c'est un truc de fou. Donc voilà, un moment mémorable. Mais en tout cas, après, quand je me suis élevé le matin, je peux dire que j'ourais. J'ourais. Alors, très bien. On va monter encore la nuit. On t'attend. Et après, vous verrez, je vous donnerai des astuces. Ce n'est pas possible. On met la pression. On aime la pression. On est la bienvenue. On n'a pas besoin de la pression, OK ? Sors sur un banc cinq minutes avec toi et regarde les gens tant qu'il y en a. Tu peux parler du bon temps qui est fort et qui reviendra en serrant dans la main des petits doigts. Tu peux donner à bouffer à des pigeons idiots d'un filet d'écout qui est bourre de fond. Et entendre ton rire qui désarde les murs, qui sait surtout guérir mes blessures. Te raconter un peu comment j'ai tes minots, mes bons becs fabuleux. Mon billet chez le marchand, 45 et mi-tôt, caramel à un franc. Bravo ! Alors, finalement on se fait aimer, d'accord ? Là on vient voir, donc plus on monte, plus la pression s'installe, d'accord ? Donc la pression est dépendante aussi de la fréquence, de la tonalité. C'est pour ça que j'ai une fois, quand vous arrivez dans mes cours, je dis, quand même. Pourquoi? Retenez bien ce que je veux dire. On apprend toujours à chanter dans les graves et les médiums. Pourquoi? Tout à l'heure je vous ai fait boire là, voilà. Pourquoi? Et où on en a? Là? Voilà. Donc ça veut dire que pour m'ancrer, quand je chante, je prends dans la terre et je m'abandonne et je donne devant. Je prends pas au ciel. Qu'est-ce que tu prends au ciel? Donc mon arbre, pourquoi j'ai mis cet arbre là? Un arbre de vie. Mon arbre, il est enraciné. Qu'est-ce qui va lui donner des belles feuilles? C'est l'enracinement, c'est la terre. Je vous donne un exemple. Tuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu Ok ? Céline Dion disait dernièrement, vous irez voir son reportage, elle disait justement, comme la maladie qu'elle a, lui bloque le larynx, on reparlera du larynx, d'accord ? Et en fait, elle n'a plus de grave ni de médium. Donc elle dit, j'ai plus d'aiguë. Pourquoi ? Parce que ça passe par la terre. Ok, ça serait une autre masterclass, on travaillera là-dessus. Mais ça, c'est important. Quand vous chantez, ne visualisez pas au-dessus de vous. Pensez à la pression qu'il y a à l'intérieur de vous. Pensez, reliez-vous à votre corps physique. C'est très important. Ou c'est que ça résonne en moi. Vous comprenez ? Parce que ça, ça va vous permettre premièrement de vous ancrer. Et puis, travaillez un peu sur les médiums et les graves. Parce que ça, ça va vous permettre de ressentir cette résonance à l'intérieur de vous. OK ? On va faire Amen. Donc, quand on va chanter Amen, on va commencer sur les médiums et on va aller sur les dégouts. D'accord ? On y va mes dégouts ? Amen. Allons-y. Trois, quatre. Amen. Amen. Vous pouvez mettre du glottal. Amen. Amen ! Amen ! Encore ! Amen ! Amen ! Amen ! Amen ! Amen ! Encore ! Amen ! Amen ! Encore une fois ! Amen ! Amen ! Amen ! Ça va ? Amen ! Allez, le chanteur pour moi ! Amen ! Oui, le chanteur avec moi ! Amen ! Amen ! Amen ! Et le dernier ! Amen ! Ça va les hommes ? Amen ! On arrête là, ok ? Comment ça va ? Ça fait mal à la gorge ? Alors je vais vous donner des astuces pour plus que ça fasse mal tout à l'heure. D'accord ? Quelle heure il est les amis ? Moins 6 ! Alors moi je reviens pour peut-être... On reste là Peggy ? On revient après ? On arrête à midi t'as dit ? On arrête à midi. Alors ? Des questions à propos de la pression sur le pied. Est-ce que vous avez des questions ? Quand on est en voix basse, parce. Que j'ai pas une voix de... Moi. Je chante avec les hommes, on va dire. Super. Mais j'ai du mal absolument à me trouver une voix de tête. Eh ben non, tu peux pas. Ah ben non. La rencontre avec la voix de tête, c'est vraiment quand on va commencer à passer entre le médium et l'aigu. Ouais, d'accord. Parce que si tu parles comme ça... Parce que j'ai essayé, hein. Non, mais tu peux pas. Tu peux pas créer la bascule, donc c'est pas possible, ok ? La voix de tête, pensez, c'est l'allongement des cordes. C'est différent que quand t'es comme ça, en train de parler, le larynx est plus bas, d'accord ? Donc c'est pas possible, ok ? Mais ça pourrait être intéressant d'aller gratter un petit peu. Moi, j'aimerais bien. Depuis que je chante, ça fait... J'ai démarré vraiment très, très bas. C'est très bien. Et là, de temps en temps, certaines chansons, je dis, je pourrais presque la chanter en alto. Très bien. Mais voilà, mais après, pas plus. Alors, tu sais ce que tu as fait, c'est très, très bien. C'est pas parce qu'on est des femmes qu'on ne peut pas avoir des graves et des médiocres dans la voix. Souvent, on n'associe pas, et pareil les hommes, C'est pas parce qu'on est des hommes qu'on peut pas avoir des aiguilles, ok ? Moi, avec ma voix, je peux jouer comme ça, t'as vu ? Je suis en train de parler, j'aime mes gravins. C'est pas parce que je suis une femme que j'ai pas le droit d'avoir des gravins. C'était quoi, Julie ? Mais si, dis-nous une connerie. Allô, quoi ! Encore une fois, je parle comme ça. J'aime mes graves, moi. Ok. J'aime mes graves. Je me trouve quand même en aiguë. Par contre. Je passe en voix de tête. J'ai commencé quand même. D'accord, vous avez vu, je bascule sur les mots de ronco. Je bascule sur les mécanismes. Par contre, vous voyez que j'aime mes graves. Je suis une femme, j'aime mes graves. Et mes graves. Et mes graves légumes. Mettez du masculin en boule. Et oui, j'ai moi, mon sang Je suis une grande dame, je m'infile Oh yeah. Mais. C'Est vrai, enlevez-vous là, ce côté judéo-chrétien là. Vous savez quoi ? On parle trop de choses. Quand je dis judéo-chrétien, attention. Mais ce qu'il faut penser, c'est qu'on pense beaucoup de choses en France. Une culpabilité. Moi, des fois, j'ai des gens, ils arrivent pour... Ah non, je ne vais pas chanter fort. Ah non, je ne peux pas chanter fort. Ah bon, pourquoi ? Parce que c'est crié. Tu penses que je t'apprends à crier, moi ? Vous avez vu, j'ai fausse croyance. Donc, nettoyez-vous. Lâchez-vous. Enlevez ces chaînes. Enlevez ce que vous avez sur les épaules. Ne permettez plus à ces fausses croyances de venir vous freiner dans votre évolution. Je pense qu'on va aller manger, on. Se retrouve tout à l'heure.