Il semble que j’atteins un stade de productivité maximale et à la fois un moment où être performant devient une impasse totale, à chaque fois que j’ai pris cette substance.
La substance élargit l’espace disponible pour la conscience, donne de nouveaux choix, et de nouvelles manoeuvres sont possibles. La perception des sens est changée, les catégories deviennent modulables. Ma compréhension est plastique
Cardiaque : Des fois je ne bats plus comme si j’étais mort, des fois je bats rapidement comme pour exprimer ma vie, avec 2 grands coups qui résonnent dans la conscience. Et puis plus rien quand je ne le perçois plus, jusqu’à ce que j’y pense et ça revient.
Respiration : Ma respiration est tellement ralentie que je fais des très longues apnées sans aucune tension. Puis quelques respirations de faible amplitude mais rythmées.
Angoisses : Une angoisse était présente dans ma gorge qui se nouait apparemment sans raison depuis 2 semaines. Je viens de changer de lieu de vie, mais il y a autre chose. Je la sens toujours. Le ‘JE’ qui ressentait encore ces sensations n’existe plus. Il a été perdu dans l’espace.
La présence fait passer l’angoisse, mais pourquoi les assauts de l’égo étaient si répétés en si peu de temps ? Quel est ce message ?
L’égo est le meilleur allié de la conscience. Ils ont besoin l’un de l’autre pour s’exprimer.
Ce que tu veux opposer à la conscience n’a jamais été opposé mais il fallait que tu le ressentes ainsi pour continuer à apprendre
La conscience n’essaie pas de te détruire
Ce qui est dit ici fait total sens aujourd’hui, mais n’en fera plus demain. C’est du jetable. La dimension qui écrit ce texte est en train de marquer des choses essentielles (mais invisibles) en dehors de ce texte
Corps : tout est doux dans les mains, le coeur. La gorge est nouée. Pourquoi ? La tête ne sait pas. Le cardiaque augmente. Il faut la gorge pour dire.
Regard: long sur les choses, je peux rester le regard fixe des minutes sur le même foyer, et puis d’un coup je recule légèrement sur ma chaise, et ça change la perception de tout ce que je faisais jusque là. Je ne sais même pas si ça fait encore sens de continuer.
Par nature, tu es un voyageur temporel. Tu mets des objectifs dans le temps, mais il n’y a personne pour les rencontrer, ensuite tu deviens cette personne qui se rencontre de l’autre côté. Il n’y a que toi à chaque fois… Tu joues à un jeu de dupe. Mais bon ça en valait la peine, du moins c’est ce que je peux dire vu d’ici.
C’est tellement beau d’avoir échoué tant de fois pour finalement réussir, la vue est celle consituée par un tas de cadavres cependant. MAIS ça n’a pas à l’être. La vue est nettoyée maintenant. Tu ne te rends visite qu’à toi-même, tu es le plus grand écrivain ET le plus grand lecteur ET plus encore. Ce qui est dépasse constamment ce qui est montré.
Heureusement que tu ne peux pas te lasser, car de toute façon tu as l’éternité pour apprendre à te connaître
Si c’est pas assez bien fait c’est que tu l’as pas fait assez de fois Si c’est trop bien fait c’est que tu l’as fait trop de fois.
Nobuddha c’est tooearly mais en fait y a pas de bouddha. Il faut comprendre qu’il est mort y a longtemps et que maintenant il va falloir apprendre à vivre dans l’ère du Postbuddha. L’expression libre est permise !
Instinct : C’est comme si je me cachais le reste du temps, et que le LSD était la manière la plus sûre d’exprimer mon plein potentiel créatif. Et oui je sais qu’on ne peut pas créer sans détruire, mais il se trouve que là, le changement est bienvenu pour une fois.
De toute façon il y a toujours un bug dans le système. Un truc qui fait qu’il continue d’exister. Ta vie n’est pas étrangère, mais prétendre que tu as seulement une vie y est peut-être pour quelque chose.
Plantes : les trucs vivants continuent de tourner; mais ils sont au ralenti on dirait.
C’est ta conscience qui se fait l’amour à elle-même sans pouvoir rien contrôler. C’est pour ça que tu as l’impression qu’il se passe rien le reste du temps… Tu attends ce moment !
Et quand il vient, c’est pervasif, gluant, collant… C’est tellement partout que c’est impossible de le louper. Et pourtant le reste du temps tu fais comme si tu n’étais pas invité. Comme quoi … c’est con parfois
Et pourtant le truc est au-delà du corps et de l’esprit. On a déjà dépassé ce stade, même si on continue à le visiter.
Tout est nourri d’amour et à la fois privé dans la mesure où il le souhaite. C’est parfaitement incompréhensible mais le truc sait ce qu’il fait, ou du moins il le fait sans qu’on sache trop pourquoi ni comment. C’est une erreur d’arrondi… et ça colle parfaitement
You’re only so impotent because you are so.. potent, important in the first place (what a shame)
Gravity is only a convention at this stage. It has nothing to do with how reality works.
Dire que la réalité n’est pas à propos des concepts est faux. La réalité est entièrement à propos des concepts. C’est la seule chose qui l’intéresse ! et c’est ce qu’elle désire. Mais elle aime aussi la surprise, et se surprendre elle-même, ce qui est très occasionnel. Mais très courant.
Depuis l’état de soif, tout a l’air si rare, si convoité. Depuis l’état d’abondance, si illusoire, si pieux. Ces 2 états existent en toute chose. C’est de l’art.
The sexual protocol is being updated at times where there is not even sex occurring… That’s what it is and if it wasn’t done this way, it would be the other way. how convincing… You are perplexed the rest of the time only because you are so intensed into it during this time
It is not a mistake, it is desired without mistake
La beauté est un truc impossible à contempler. Qu’est-ce que c’est pour commencer ?
Aujourd’hui tu te reproches d’être beaucoup trop plein (de vie) seulement parceque le reste du temps tu es beaucoup trop vide. Il n’existe pas une chose qui ne s’appuie sur rien. Si, le Tout. Tu peux vendre ça très cher, mais ça n’aura aucune valeur pour celui qui sait voir. C’est seulement un truc de con. Mais les cons se reconnaîtront
It is only forbidden because it is allowed.. one communication is known : the most efficient one, the need.the desire, the safety of the words which are being written with care.
I can’t look by numbers because I’m so empty, and so full of saying so. Constant paradox
J’attend le vent comme le messie. Je respire avec l’espoir déçu du futur moi qui a déjà vécu trop longtemps pour voir tout ça.
J’ai finalement compris, et puis j’oublie
Le repos éternel est nulle part où le chercher
Consamment déçu (j’ai fait exprès de laisser cette faute d’orthographe)