Sacrifice personnel: Etre tellement absorbé par la souffrance des autres que l’on néglige ses propres Besoins.
Nous ne donnons vraiment à autrui que ce dont nous débordons, Tout le reste, on se l’emprunte à soi-même.
L’addition, souvent salée, arrive vite, quand nous avons « trop donné ». Car nous avons emprunté à notre propre personne ce que nous ne possédions pas en abondance.
Puis, une révision de nos priorités commence à faire sens :
« Maintenant je m’occupe de moi », revient en fait à se mettre soi-même au centre de ses préoccupations.
Puisque notre culture a diabolisé un sain-égoïsme consistant à faire de Soi le réceptacle premier de notre bienveillance, nous offrons au monde un Soi anémié, boitant, en manque d’amour.
L’amour de soi-même guérit de tout, et rien d’autre ne guérit vraiment la dépendance affective. Tout au plus, la collection et l’accumulation compulsive de sentiments et d’égards externes remplissent un puits sans fond, ce vide immense dont parlent ceux qui se détestent eux- mêmes.
Ceux-là qui, comme solution de survie ont développé un système de défense complexe tout autour de leur tonneau des danaïdes, oscillant entre la fuite compulsive — du sens ou de la profondeur — et la dépendance affective.
Nous ne donnons vraiment à autrui que ce dont nous débordons, Tout le reste, on se l’emprunte à soi même. — Stephan Schillinger
Provient de : Prends soin de Toi
Inverse: Compassion