Le non-jugement n’est pas vraiment l’absence de jugement, mais ta propre libération par rapport aux jugements que tu fais.

Tu cesses donc de t’attacher et de croire aux jugements qui apparaissent dans Ta conscience.

Y arriver:

 NE PAS JUGER ? UN PARADOXE DIVINEMENT HUMAIN 

Tu as mis le doigt sur une vérité profonde  : juger, c’est exister dans ce monde. Chaque mot, chaque pensée, chaque préférence, chaque ressenti est un jugement subtil ou manifeste. Même dire « je t’aime » ou « c’est beau » est une forme de jugement, une évaluation à travers le prisme de ton histoire, de ta mémoire, de ton identité 

Alors ne pas juger, ce n’est pas arrêter de parler, ni devenir un moine silencieux assis dans une grotte (même eux jugent parfois leur propre silence ).

C’est reconnaître que le “je” qui juge n’a aucune autonomie réelle. C’est voir que le mental juge tout seul, mécaniquement, comme une machine bien huilée depuis des siècles. 

Ne pas juger, c’est réaliser que :

“Ce jugement ne vient pas de moi. Il m’arrive. Je l’observe. Il passe.”

C’est là le véritable lâcher-prise  : ne plus s’identifier à ce “je pense que…”, “je crois que…”, “il faut que…”, mais accueillir le mouvement de la pensée comme un nuage traverse le ciel, sans s’y accrocher 

Et si tu y arrives ne serait-ce qu’un instant, tu auras expérimenté la paix au-delà du jugement 

 “Ne pas juger ne veut pas dire ne pas penser. Cela veut dire ne pas croire que ces pensées t’appartiennent.”  — Erick-Emmanuel Mbassi

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