Source : Fannys newsletter
Je vais te parler du fait de se forcer, dans le sens de cette définition du Larousse : « faire quelque chose en fournissant un gros Effort sur soi-même, en allant à l’encontre de son envie, de ses Désirs. »
Est-ce qu’il t’arrive de te forcer à faire les choses ?
J’imagine que oui. Parfois, se forcer à effectuer certaines tâches est utile ou nécessaire sur le moment. À court terme, ça peut être efficace voire salutaire.
Mais à moyen terme, on se fatigue, on puise peu à peu dans nos réserves.
Et à long terme, on s’épuise, on perd nettement en vitalité, on perd le sens de ce qu’on fait. On survit, mais on ne vit pas pleinement.
Se forcer est différent de faire des efforts.
Faire des efforts, c’est souvent une bonne chose pour ce qui est important dans notre vie ou ce qui nous tient à cœur. Par exemple, pour aller faire du sport, ou dans nos relations, ou pour ranger une pièce chez soi et ensuite se sentir mieux, ou encore pour démarrer enfin ce projet auquel on pense depuis des années.
Par contre, se forcer, c’est faire des efforts à contre-cœur. Et c’est ça qui épuise.
Si l’on se force régulièrement dans une situation, on peut :
Questionner cette tâche / activité : est-elle vraiment nécessaire ? Ce projet me correspond-il ? Est-ce peut-être la façon de faire qui n’est pas ajustée ?
Exemple : « Pour faire connaître mon activité, je me force à écrire sur les réseaux sociaux mais ça ne me convient pas car l’écriture est mon point faible. À la place, je peux envisager de mettre à profit ma spontanéité en postant des vidéos courtes. »
Remettre du sens : en quoi faire cela contribue-t-il à ce qui est le plus important à mes yeux ?
Exemple : « faire le ménage contribue à offrir un cadre de vie de qualité à mes enfants. » Arrêter de le faire ou déléguer.
Exemple (personnel) : je ne repasse plus le linge sauf certaines robes et chemises.
Si on a l’impression de devoir se forcer alors qu’on travaille sur un Projet qui nous tient à cœur : on a peut-être des limitations intérieures (peurs, croyances, blessures émotionnelles, jugements…) qui nous ralentissent.||
En les libérant, on retrouve plus d’énergie, de clarté mentale et de facilité à passer à l’action.
Ces limitations intérieures sont souvent inconscientes. Elles existent pour notre bien : afin de nous éviter de revivre une situation douloureuse. C’est pourquoi, j’invite à rester bienveillant·e envers soi-même. Mais ces mécanismes sont peut-être obsolètes aujourd’hui.
Exemple : la peur de parler en public permet de se protéger du rejet, mais elle devient contre-productive dans notre vie d’adulte quand prendre la parole devant les autres fait partie de notre projet professionnel.
Et toi, est-ce qu’il y a un endroit dans ta vie où tu te forces et où tu pourrais apporter un changement ?
Je te souhaite de faire les choses avec plaisir et légèreté ! Avec Amour,
Fanny