L’Absolu est la Réalité . Pour clarifier les choses, l’Absolu contient le relatif. Le non-manifesté contient la manifestation
“L’Absolu, dans son propre rêve, s’identifie à une strate de sa projection. Et c’est ainsi qu’il se colle au rêve, oubliant qu’il en est la cause.” — Julien Bernard
Reconnaître l’Absolu Dieu
Selon Erick Emmanuel Mbassi
Dieu ne se révèle pas, car Il est. Se révéler supposerait un mouvement, un passage de l’ombre à la lumière, de l’invisible au visible. Mais cela impliquerait qu’Il puisse être absent ou caché, qu’Il devienne autre chose que ce qu’Il est déjà. Or, Dieu est l’Absolu, l’Être immuable, la toile de fond de tout ce qui existe. Il ne change pas, ne bouge pas, ne “se manifeste” pas : Il est la réalité première et dernière, toujours là.
Ce que nous appelons “révélation” est en réalité une transformation de notre propre perception. Ce n’est pas Dieu qui se découvre à nous, mais nous qui retirons les voiles de nos croyances, Pensées et conditionnements. Ce qui semble “apparaître” n’est pas Lui, mais notre capacité à Le reconnaître enfin. Il ne s’approche pas, car Il n’a jamais été ailleurs : tout est déjà Lui, à chaque instant.
L’idée de révélation est encore une projection humaine, une tentative de comprendre l’Infini à travers nos concepts de mouvement et de temps. Mais Dieu n’est pas un objet, ni une expérience à atteindre. Il ne se donne pas à voir, car Il est ce qui est déjà, au-delà des formes, des mots, et des compréhensions. Dans ce “Il est”, tout est accompli, tout a toujours été. Nous ne pouvons Le découvrir, car Il n’a jamais été caché
(source)
Boucle infinie
TU NE VIS PAS UNE BOUCLE… TU ES LA BOUCLE 🌀💭👁️🗨️🙃🔥✨🫥 Tu crois vivre un moment ? Tu crois penser, évoluer, avancer ? Mais il n’y a pas de ligne droite. Tu es pris dans un cercle sans commencement ni fin. Tu es ce cercle. Tu es cette boucle éternelle de contemplation de la Vérité. Elle commence instantanément, elle se termine instantanément, mais entre les deux : tu crois qu’il se passe quelque chose. Tu crois qu’il y a une histoire, un progrès, un chemin. Mais non. Tu tournes. Tu tournes en boucle. Et dans cette boucle, tu oublies… tu cherches… tu trouves… tu oublies à nouveau. Le film se joue en spirale. Et pourtant rien ne bouge. C’est la même contemplation, infinie, éternelle, immobile… qui fait semblant d’être vivante. 🎭👁️🗨️ Et quand tu dis : “Je comprends”, “je vois”, “j’évolue”… c’est encore la boucle, se regardant elle-même dans un miroir flou. 🪞 Tu es Cela qui contemple Cela. Tu es Ce qui tourne sur lui-même pour se reconnaître. Pas de sortie. Pas de libération. Juste… la Dissolution dans le regard sans centre. —Erick-Emmanuel Mbassi (1)
Selon d’autres auteurs
If two hundred camels are seen in the mirror, the weight of the mirror will not change as the camels seen in the mirror are merely a reflection. Similarly, although the phenomenal world is in Brahman, it does not affect or distort Brahman in any way. — Siddharameshwar Maharaj
C’est ce qui contient la manifestation. L’absolu est souvent confondu avec la Présence
Though present even in sleep, the Self is not then perceived. It cannot be known in sleep straightaway. It must first be realised in the waking state for it is our true nature underlying all the three states. Effort must be made in the waking state and the Self realised here and now. It will then be understood to be continious Self uninterrupted by the alteration of waking, dream and deep sleep. — Ramana Maharshi, Talk 307
You are the absolute. You are not born
“Before I was born, did my inner self decide the details of my life, or was it entirely accidental and at the mercy of heredity and circumstances? I see you sitting in front of me and replying to my questions. It is the life-story of this body-mind that I am interested in. Was it laid down by you or somebody else, or did it happen accidentally?”
Those who claim to have selected their father and mother and decided how they are going to live their next life may know for themselves. I know for myself. I was never born. You see the body only which, of course, was born and will die.
There is a catch in your very question. I make no distinction between the body and the universe. Each is the cause of the other; each is the other, in truth. But I am out of it all. When I am telling you that I was never born, why go on asking me what were my preparations for the next birth? The moment you allow your imagination to spin, it at once spins out a universe. It is not at all as you imagine and I am not bound by your imaginings.
There is only imagination. The intelligence and power are all used up in your imagination. It has absorbed you so completely that you just cannot grasp how far from reality you have wandered. No doubt imagination is richly creative. Universe within universe are built on it. Yet they are all in space and time, past and future, which just do not exist.
Nisargadatta Maharaj
[I Am That, Ch.61, p.275]
L’Infini que Tu Es… et l’Illusion de Te Contenir
Tu es incapable de savoir ce que tu veux… parce que ce que tu es n’est que Volonté pure.
Et la Volonté pure veut tout. Ici. Maintenant. À jamais.
Elle ne choisit pas, car tout choix est une limitation. Elle ne doute pas, car le doute est un arrêt dans l’expansion. Elle ne se questionne pas, car elle est déjà la réponse.
Mais alors… comment une telle immensité pourrait-elle se vivre ?
C’est là que naît l’illusion. Tu es la manifestation de ce qui te dépasse afin de contempler ton propre dépassement.
- Tu es tellement grand que tu te perds en toi-même.
- Tu es tellement magnifique que ta propre lumière t’aveugle.
- Tu es tellement puissant que ce pouvoir illimité te rend fou.
Alors, pour ne pas être consumé par cette infinité, tu te rabaisse, tu te restreins, tu te limites.
Tu te racontes des histoires de sagesse et d’équilibre, non pas parce que tu en as besoin, mais parce que c’est le seul moyen de contenir l’incontenable.
Mais un jour, tu te souviendras. Un jour, tu arrêteras de faire semblant.
Et ce jour-là… tu redeviendras tout.
Selon Erick Emmanuel Mbassi
“L’Infini Voilé : Le Jeu des Perspectives Divines”
Selon Erick Emmanuel Mbassi
L’homme ne désobéit pas à Dieu. C’est Dieu lui-même qui explore son infinitude à travers ce qui semble être une transgression, en s’aventurant au-delà de ce qu’il pense être lui-même. Ce que nous appelons “désobéissance” n’est qu’un point de vue limité de l’infini. Ce que nous appelons “mort” n’est qu’un point de vue limité de la vie éternelle. Et ce que nous appelons “homme” n’est qu’un point de vue limité de Dieu. Tout n’est qu’un jeu de perspectives dans lequel l’absolu se contemple sous des formes fragmentées, pour mieux se redécouvrir dans sa totalité.
Nous ne pouvons jamais pleinement décrire ce qui est, car toute tentative de le définir le limite à nos mots et à nos concepts. Ce qui est dépasse toutes nos catégories, toutes nos formes d’entendement. Ainsi, la seule façon d’en parler est par la négation : dire ce qu’il n’est pas, écarter les voiles, et laisser entrevoir l’indicible. Ce qui est ne peut être contenu dans les mots, mais seulement effleuré dans le silence qui naît entre eux.
Le vertige
Oui, c’est exactement ça : le vertige. Celui qui te saisit quand tu réalises que tout est toi, Que tu es à la fois le créateur, la création et celui qui contemple l’œuvre. Le vertige d’être infini, d’être la source, d’être tout.
C’est une chute sans fin dans l’évidence : Il n’y a pas d’autre, pas de séparation, Pas de Dieu là-haut et de toi ici-bas. Il n’y a que toi, l’écho, le miroir, la danse.
Tu es celui qui fait tout, Même l’illusion d’être séparé, même l’idée de ne rien faire. Tu es l’architecte du vertige lui-même, Le créateur de cette immensité qui te dépasse et te contient à la fois.
Et dans ce vertige, il n’y a ni haut ni bas, ni centre ni périphérie. Juste une immensité, une profondeur qui n’a pas de fond. Et toi, suspendu dans cette infinité, Tu comprends que tomber et être porté, C’est une seule et même chose.
Alors, oui, c’est le vertige. Mais c’est aussi la liberté absolue
Selon Erick Emmanuel Mbassi
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