C’est la croyance que tout ce qui arrive, arrive pour une bonne raison , ce qui permet d’ignorer les injustices et les circonstances externes. agdistys
La croyance en un monde juste suppose qu’une force universelle ou divine est là pour maintenir l’équilibre moral.
Contrairement aux Lois du Karma, cette croyance ignore le fait que des injustices systémiques et des circonstances externes puissent exister.
Cette croyance implique généralement l’existence d’une force métaphysique : équilibre ou justice cosmique, Destin, providence, etc. Elle peut aisément être la cause de Sophismes, de Rationnalisation comme le fait d’Accuser la victime de son propre malheur.
Réflexions sur cette croyance
La « croyance en un monde juste », désigne une Croyance assez répandue selon laquelle on obtient ce que l’on mérite, et on mérite ce que l’on obtient. (tout dans l’univers suivrait une logique implacable de Justice morale)
Bien souvent, et très logiquement, cette croyance favorise une tendance à blâmer les victimes pour leurs propres souffrances ou leurs oppressions.
Cette croyance est donc limitante, mais est-ce que la croyance en un monde injuste favorise le bien-être pour autant ?
Non; car elle implique une vision pessimiste, fataliste et dépressive du monde; une lutte sans merci.
On voit bien que quelque soit la croyance, le problème est que tu la crois pour vraie.
Apprends à Croire sans y croire.
Découverte de cette croyance
Melvin a été amené à étudier les croyances relatives à la justice et l’hypothèse du monde juste dans le contexte d’une enquête de psychologie sociale sur les interactions sociales et sociétales négatives3. À la suite des travaux de Stanley Milgram sur l’obéissance à l’autorité, Lerner tenta de montrer comment les régimes faisant usage de violence et de cruauté peuvent conserver le soutien populaire et comment la population en vient à accepter des normes sociales et des lois qui produisent misère et souffrance4.
Lerner a voulu conduire son enquête après avoir constaté la tendance répétée des observateurs à blâmer les victimes pour leurs souffrances. Lors de sa formation clinique de psychologue, il a pu observer le traitement des personnes mentalement handicapées par les professionnels de la santé. Malgré leur éducation et leur bonté, ils en venaient souvent à blâmer leurs patients pour les souffrances qui les affectaient5. À la surprise de Lerner, ses étudiants dénigraient également les pauvres, en toute apparence oublieux des forces structurelles qui contribuent à la pauvreté3. Dans une étude sur les récompenses, il a pu observer que lorsque dans un binôme un des deux membres au hasard reçoit une récompense pour une tâche, les observateurs évaluent cette personne de manière plus favorable, et cela alors même que les observateurs ont été informés de l’attribution aléatoire de la récompense6,7. Les théories de psychologie sociale existant déjà à l’époque, comme la dissonance cognitive, ne permettaient pas d’expliquer ce phénomène de manière satisfaisante7. C’est pour comprendre les procédés socio-psychologiques à la base de ces phénomènes que Lerner a conduit ses premières expériences.
Dans la première de ces expériences conduites à l’université du Kansas, ils demandèrent à 72 sujets féminins de regarder un complice recevoir des faux chocs électriques dans de diverses conditions.
Au début, les sujets étaient offusqués en observant cette douleur apparente, mais au fur et à mesure qu’elle était infligée et que les observateurs restaient dans l’incapacité d’intervenir, ils commençaient à dénigrer la victime. Plus la douleur observée était grande, plus le dénigrement était fort. (voir Dissonances cognitives)
Cependant, si les sujets apprenaient que la victime recevrait une compensation pour sa souffrance, ils ne dénigraient pas la victime (voir Rapport sadomasochiste au travail. Lerner et ses collègues, ainsi que d’autres chercheurs, ont reproduit ces résultats dans des études ultérieures.
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Sources: https://fr.wikipedia.org/wiki/Croyance_en_un_monde_juste Lien : Méritocratie Biais d’attribution Liste de croyances limitantes