Livre par Eckhart Tolle
Ce livre contient beaucoup de Sagesse pour qui veut bien voir.
Similaire : Practicing the Power of Now - Eckhart Tolle
Notes eBook
Notes Kindle
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Ne lisez pas seulement avec votre tête. Soyez à l’affût des réponses qui arrivent sous la forme de sensations et de reconnaissance intérieure.
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Je ne peux vous faire part d’aucune vérité spirituelle que vous ne connaissiez pas déjà au fin fond de vous.
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Le mental veut toujours catégoriser et comparer.
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il n’y a jamais eu qu’un seul enseignement spirituel, bien qu’il puisse prendre de nombreuses formes.
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Je m’adresse à vous à partir de mon expérience,
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la vérité se reconnaît quand elle est entendue.
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Une sensation d’exaltation et une vitalité accrue en vous émergent alors en même temps que quelque chose en vous dit : « Oui. Je sais que ceci est vrai. »
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Ceux qui n’ont pas trouvé leur véritable richesse, c’est-à-dire la joie radieuse de l’Être et la paix profonde et inébranlable qui l’accompagnent, sont des mendiants,
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Ils se tournent vers l’extérieur pour récolter quelques miettes de plaisir et de satisfaction, pour se sentir confirmés, sécurisés ou aimés, alors qu’ils abritent en eux un trésor qui non seulement recèle toutes ces choses, mais qui est aussi infiniment plus grandiose que n’importe quoi que le monde puisse leur offrir.
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l’illumination est tout simplement votre état naturel, la sensation de ne faire qu’un avec l’Être.
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Quelque chose qui, presque paradoxalement, est essentiellement vous mais pourtant beaucoup plus vaste que vous.
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L’illumination, c’est trouver votre vraie nature au-delà de tout nom et de toute forme. Votre incapacité à ressentir cette fusion fait naître l’illusion de la division, la division face à vous-même et au monde environnant. C’est pour cela que vous vous percevez, consciemment ou non, comme un fragment isolé.
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La peur survient et le conflit devient la norme, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur.
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L’Être est LA vie éternelle et omniprésente qui existe au-delà des myriades de formes de vie assujetties au cycle de la naissance et de la mort. Être n’existe cependant pas seulement au-delà mais aussi au cœur de toute forme; il constitue l’essence invisible et indestructible la plus profonde.
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l’Être vous est accessible immédiatement et représente votre moi le plus profond, votre véritable nature.
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Vous pouvez l’appréhender seulement lorsque votre « mental » s’est tu.
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quand votre attention est totalement et intensément dans le présent, vous pouvez sentir l’Être.
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Retrouver cette présence à l’Être et se maintenir dans cet état de « sensation de réalisation », c’est cela l’illumination.
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il s’agit de votre essence même et que celle-ci vous est accessible immédiatement sous la forme de la sensation de votre propre présence, de la réalisation de ce « Je suis »
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l’identification au « mental », car celle-ci amène la pensée à devenir compulsive.
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Cet incessant bruit mental vous empêche de trouver ce royaume de calme intérieur qui est indissociable de l’« Être ».
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Ce bruit crée également un faux moi érigé par l’ego qui projette une ombre de peur et de souffrance sur tout.
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Le philosophe français Descartes a cru avoir découvert la vérité la plus fondamentale quand il fit sa célèbre déclaration : « Je pense, donc je suis. » Il venait en fait de formuler l’erreur la plus fondamentale, celle d’assimiler la pensée à l’être et l’identité à la pensée.
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Le penseur compulsif, c’est-à-dire presque tout un chacun, vit dans un état d’apparente division, dans un monde déraisonnablement complexe où foisonnent perpétuellement problèmes et conflits, un monde qui reflète l’incessante fragmentation du mental.
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L’illumination est un état de plénitude, d’unité avec le Tout et donc de paix.
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L’identification au mental crée chez vous un écran opaque de concepts, d’étiquettes, d’images, de mots, de jugements et de définitions qui empêchent toute vraie relation. Cet écran s’interpose entre vous et vous-même, entre vous et votre prochain, entre vous et la nature, entre vous et le divin. C’est cet écran de pensées qui amène cette illusion de division, l’illusion qu’il y a vous et un « autre », totalement séparé de vous.
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derrière le plan des apparences physiques et de la diversité des formes, vous ne faites qu’un avec tout ce qui est.
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vous ne pouvez plus sentir cet état d’unité comme étant une réalité qui coule de source. Il se peut que vous la croyiez vraie, mais vous ne l’appréhendez plus comme telle. Une croyance peut certes vous réconforter. Par contre, seule l’expérience peut vous libérer.
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§ Ainsi, le seul pas crucial à faire dans le périple qui conduit à l’éveil est d’apprendre à se dissocier du mental. Chaque fois que vous créez une discontinuité dans le courant des pensées, la lumière de la conscience s’intensifie. Il se peut même que vous vous surpreniez un jour à sourire en entendant la voix qui parle dans votre tête, comme vous souririez devant les pitreries d’un enfant. Ceci veut dire que vous ne prenez plus autant au sérieux le contenu de votre mental et que le sens que vous avez de votre moi n’en dépend pas.
Important
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Votre mental est un outil, un instrument qui est là pour servir à l’accomplissement d’une tâche précise. Une fois cette tâche effectuée, vous déposez votre outil.
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environ quatre-vingt à quatre-vingt-dix pour cent de la pensée chez l’humain est non seulement répétitive et inutile, mais aussi en grande partie nuisible en raison de sa nature souvent négative et dysfonctionnelle. Il vous suffit d’observer votre mental pour constater à quel point cela est vrai.
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vous croyez que si vous vous arrêtez de penser, vous cesserez d’être.
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Aux yeux de l’ego, le moment présent n’existe quasiment pas, car seuls le passé et le futur lui importent. Ce renversement total de la vérité reflète bien à quel point le mental est dénaturé quand il fonctionne sur le mode « ego ». Sa préoccupation est de toujours maintenir le passé en vie, car sans lui qui seriez-vous ? Il se projette constamment dans le futur pour assurer sa survie et pour y trouver une forme quelconque de relâchement et de satisfaction. Il se dit : « Un jour, quand ceci ou cela se produira, je serai bien, heureux, en paix. » Même quand l’ego semble se préoccuper du présent, ce n’est pas le présent qu’il voit. Il le perçoit de façon totalement déformée, car il le regarde avec les yeux du passé. Ou bien il le réduit à un moyen pour arriver à une fin, une fin qui n’existe jamais que dans le futur projeté par lui. Observez votre mental et vous verrez qu’il fonctionne comme ça.
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Vous n’êtes plus sous l’emprise du dialogue intérieur involontaire, et une paix profonde s’est installée. Lorsque vous employez le mental, en particulier quand vous devez trouver une solution créative à quelque chose, vous oscillez toutes les quelques minutes entre la pensée et le calme, entre le vide mental et le mental.
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Dans le sens selon lequel j’emploie le terme, le mental ne fait pas seulement référence à la pensée. Il comprend également vos émotions ainsi que tous les schèmes réactifs inconscients mettant en rapport pensées et émotions.
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Prenez l’habitude de vous poser la question suivante : « Qu’est-ce qui se passe en moi en ce moment ? » Elle vous indiquera la bonne direction. Mais n’analysez pas. Contentez-vous d’observer.
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Fondamentalement, toutes les émotions ne sont que des variantes d’une seule émotion primordiale et non particularisée dont l’origine remonte à la perte de conscience de ce que nous sommes,
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à une perpétuelle sensation de menace, s’ajoute aussi une profonde sensation d’abandon et d’incomplétude.
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Une des principales tâches du mental est de se défendre contre cette souffrance émotionnelle et d’essayer de l’éliminer. C’est une des raisons pour lesquelles il est sans cesse en activité. Cependant, tout ce qu’il réussit à faire, c’est l’éclipser temporairement. En fait, plus le mental s’efforce de se débarrasser de la souffrance, plus elle est grande. Le mental ne peut jamais trouver la solution ni se permettre de vous laisser la trouver, car il fait lui-même intrinsèquement partie du « problème ».
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Vous réussirez à vous libérer de cette souffrance seulement à partir du moment où vous cesserez d’assimiler le sens de votre moi à l’identification au mental, c’est-à-dire à l’ego. À partir de ce moment-là, le mental est destitué de sa position de pouvoir et votre vraie nature fleurit par l’Être qui apparaît.
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Le plaisir est toujours provoqué par quelque chose d’extérieur à vous, alors que la joie émane de l’intérieur. Autrement dit, la chose qui vous procure du plaisir aujourd’hui vous fera souffrir demain.
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certain temps, mais il s’agit d’une attitude de dépendance qui nous fait nous accrocher, d’un état d’extrême besoin pouvant se métamorphoser en son opposé en un clin d’œil. Une fois l’euphorie initiale dissipée, de nombreuses relations oscillent en fait entre « l’amour » et la haine, entre l’attirance
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même avant de connaître l’illumination – avant de vous être libéré du mental –, il se peut que vous ayez quelques aperçus de ce que sont la joie et l’amour véritables, ou d’une profonde paix intérieure empreinte d’immobilité, mais vibrante et vivante. Ce sont là des aspects de votre vraie nature, qui est en général masquée par le mental.
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Aussi longtemps que je suis mon mental, je suis aussi ces envies, ces besoins, ces manques, ces attachements et ces aversions. À part ceux-ci, il n’y a pas de « je »,
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Dans cet état-là, même mon désir de me libérer ou d’atteindre l’éveil n’est encore qu’une autre envie axée sur une satisfaction et un accomplissement futurs.
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Ne cherchez donc pas à vous libérer du désir ni à « atteindre » l’illumination. Apprenez à être présent. Soyez celui qui observe le mental. Au lieu de citer Bouddha, soyez Bouddha. Soyez « celui qui est éveillé ». C’est ce que le mot bouddha veut dire : éveillé.
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Les humains sont en proie à la souffrance depuis toujours, depuis qu’ils sont sortis de l’état de grâce, qu’ils sont entrés dans le règne du temporel et du mental, et qu’ils ont perdu la conscience de l’Être. Dès ce moment-là, ils ont commencé à se percevoir comme d’insignifiants fragments évoluant dans un monde étranger, coupés de la Source et des autres.
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La douleur et la souffrance sont inévitables tant et aussi longtemps que vous êtes identifié à votre mental, c’est-à-dire inconscient spirituellement parlant. Je fais ici surtout référence à la souffrance émotionnelle, également la principale cause de la souffrance et des maladies corporelles. Le ressentiment, la haine, l’apitoiement sur soi, la culpabilité, la colère, la dépression, la jalousie, ou même la plus petite irritation sont sans exception des formes de souffrance. Et tout plaisir ou toute exaltation émotionnelle comportent en eux le germe de la souffrance, leur inséparable opposé, qui se manifestera à un moment donné.
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Il existe deux types de souffrance : celle que vous créez maintenant et la souffrance passée qui continue de vivre en vous, dans votre corps et dans votre esprit. Maintenant, j’aimerais vous expliquer comment cesser d’en créer dans le présent et comment dissoudre celle issue du passé.
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Il vous faut être suffisamment présent pour pouvoir observer directement le corps de souffrance et sentir son énergie. Ainsi, il ne peut plus contrôler votre pensée.
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Permettez-moi de résumer le processus. Concentrez votre attention sur le sentiment qui vous habite. Sachez qu’il s’agit du corps de souffrance. Acceptez le fait qu’il soit là. N’y pensez pas. Ne transformez pas le sentiment en pensée. Ne le jugez pas. Ne l’analysez pas. Ne vous identifiez pas à lui. Restez présent et continuez d’être le témoin de ce qui se passe en vous. Devenez conscient non seulement de la souffrance émotionnelle, mais aussi de « celui qui observe », de l’observateur silencieux. Voici ce qu’est le pouvoir de l’instant présent, le pouvoir de votre propre présence consciente. Ensuite, voyez ce qui se passe.
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Le mental ne peut pas appréhender la réalité de l’arbre. Il peut seulement connaître des faits et des informations au sujet de l’arbre. Le mental ne peut pas appréhender la réalité de ce que vous êtes : il connaît seulement des étiquettes, des jugements, des faits et des opinions à votre sujet. Seul l’Être appréhende la réalité directement.
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le mental ainsi que les connaissances ont leur place, et c’est dans le domaine de la vie pratique de tous les jours. Cependant, quand le mental se met à régir tous les aspects de votre vie, y compris vos relations avec d’autres êtres humains et avec la nature, il devient un monstrueux parasite
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Ce qu’il faut et ce qui nous intéresse, c’est un basculement permanent de la conscience. Alors, brisez la vieille habitude qui vous fait nier le moment présent et y résister. Exercez-vous à soustraire votre attention du passé et du futur quand la nécessité ne se présente pas. Sortez de la dimension temporelle autant que vous le pouvez dans le quotidien. Si vous éprouvez de la difficulté à accéder directement à l’instant présent, exercez-vous d’abord en observant la tendance habituelle de votre mental à vouloir fuir le moment présent.
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Vous constaterez qu’il imagine en général l’avenir comme étant meilleur ou pire que le présent. Dans le premier cas, il vous donne de l’espoir et du plaisir par anticipation. Dans le deuxième cas, il crée de l’anxiété. Chaque fois, il s’agit pourtant d’une illusion.
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Le « temps-horloge » ne concerne pas uniquement la prise de rendez-vous ou la planification d’un voyage. Cela veut aussi dire tirer des leçons du passé afin de ne pas répéter sans arrêt les mêmes erreurs. Se donner des objectifs et les poursuivre. Anticiper l’avenir grâce aux modèles et aux lois physiques, mathématiques ou autres appris dans le passé et adopter les démarches justes en fonction de nos prévisions. Mais même là, dans le cadre des choses pratiques, où nous sommes obligés de nous référer au passé et au futur, le moment présent reste le facteur essentiel. Toute leçon tirée du passé devient pertinente et est appliquée dans le « maintenant ». Toute planification ou tout effort pour atteindre un objectif particulier s’effectue dans le « maintenant ». Même si la personne illuminée maintient toujours son attention dans le présent, celle-ci est tout de même consciente du temps à la périphérie. Autrement dit, elle continue à se servir du « temps-horloge » mais est libérée du « temps psychologique ».
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Y a-t-il un doute quelconque quant au fait que le temps psychologique soit une grave et dangereuse maladie mentale ? De quelle façon ce mécanisme fonctionne-t-il dans votre vie à vous ? Désirez-vous toujours être ailleurs que là où vous êtes ? Le « faire » est-il pour vous seulement un moyen d’arriver à une fin ? La satisfaction doit-elle toujours être imminente ou se réduit-elle à des plaisirs de courte durée comme le sexe, la nourriture, la boisson, les drogues, à des sensations fortes et à une certaine surexcitation ? Votre objectif est-il constamment d’atteindre, de devenir et d’accomplir ? Ou bien êtes-vous à la poursuite de nouvelles sensations, d’autres plaisirs ? Croyez-vous qu’en ayant davantage de possessions vous serez meilleur, plus satisfait ou psychologiquement plus complet ? Attendez-vous qu’un homme ou une femme donne un sens à votre vie ? Dans l’état de conscience normal non éveillé, c’est-à-dire quand on s’identifie au mental, le pouvoir et l’infini potentiel créatif qui sont dissimulés dans le présent sont complètement éclipsés par le temps psychologique. Votre vie perd alors sa vitalité, sa fraîcheur et son sens de l’émerveillement. Les vieux scénarios de pensées, d’émotions, de comportements, de réactions et de désirs sont rejoués à l’infini. C’est là un script mental qui vous procure une sorte d’identité mais qui, en fait, déforme ou dissimule la réalité qu’est le présent. Et le mental fait alors de l’avenir une obsession pour échapper à un présent insatisfaisant.
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De façon générale, le futur est une réplique du passé. Des changements superficiels peuvent se produire, mais la véritable transformation est rare et dépend de votre capacité à devenir suffisamment présent pour que, en ayant accès au pouvoir du présent, le passé puisse se dissoudre.
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Ce que vous percevez comme le futur fait intrinsèquement partie de votre état de conscience dans le moment présent.
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Si votre mental traîne un lourd fardeau de passé, vous répéterez les mêmes expériences, car sans présence, le passé se perpétue de lui-même.
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Toute négativité résulte de l’accumulation de temps psychologique et de la dénégation du présent. Malaise, anxiété, tension, stress, inquiétude, tous des formes de peur, sont occasionnés par trop de futur et pas assez de présence. La culpabilité, le regret, le ressentiment, les doléances, la tristesse, l’amertume et toute autre forme d’absence de pardon sont causés par trop de passé et pas assez de présence.
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à moins que vous ne vous attardiez au dysfonctionnement du mental qui cause tous les problèmes, c’est-à-dire son attachement au passé et au futur ainsi que sa dénégation du présent, vos problèmes sont en fait interchangeables.
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Je ne vois pas comment je peux être libre maintenant. En réalité, je suis extrêmement malheureux dans ma vie en ce moment. En fait, je me raconterais des histoires si j’essayais de me convaincre que tout va bien alors que ce n’est absolument pas le cas. Le moment présent me rend malheureux. II n’est pas du tout libérateur. C’est l’espoir ou la possibilité d’une amélioration dans l’avenir qui me fait tenir le coup. Vous pensez que votre attention est dans le moment présent alors qu’elle est en réalité totalement sous l’emprise du temps. Vous ne pouvez pas être en même temps malheureux et totalement dans le présent.
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Il est vrai que mes conditions de vie actuelles sont le résultat de choses survenues dans le passé. Mais toujours est-il que c’est encore ma situation actuelle et que je suis malheureux d’y rester pris. Oubliez un peu vos conditions de vie pendant un instant et prêtez attention à votre vie. Quelle est la différence ? Vos conditions de vie existent dans un cadre temporel. Votre vie, c’est l’instant présent. Vos conditions de vie sont le produit du mental. Votre vie est réelle. Trouvez le « passage étroit qui vous conduit à la vie ». On l’appelle l’instant présent. Ramenez votre vie au moment présent. Vos conditions de vie sont peut-être très problématiques, ce qui est le cas de la plupart des gens, mais essayez de voir si vous avez un problème en ce moment même. Pas demain ni dans dix minutes, mais maintenant. Avez-vous un problème maintenant ?
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Utilisez pleinement vos sens. Soyez véritablement là où vous êtes. Regardez autour de vous. Simplement, sans interpréter. Voyez la lumière, les formes, les couleurs, les textures. Soyez conscient de la présence silencieuse de chaque objet, de l’espace qui permet à chaque chose d’être. Écoutez les bruits sans les juger. Entendez le silence qui les anime. Touchez quelque chose, n’importe quoi, et sentez et reconnaissez son essence. Observez le rythme de votre respiration. Sentez l’air qui entre et qui sort de vos poumons, sentez l’énergie de vie qui circule dans votre corps. Laissez chaque chose être, au-dedans comme au-dehors. Reconnaissez en chaque chose son « être-là ». Plongez totalement dans le présent.
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il n’y a aucun problème. Il y a seulement des situations dont il faut soit s’occuper dans le moment présent, soit laisser telles quelles et accepter comme faisant partie de l’être-là du moment jusqu’à ce qu’elles changent ou qu’on puisse s’en occuper. Les problèmes sont une fiction du mental
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Fixez votre attention sur le présent et dites-moi quel est votre problème maintenant.
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Je n’obtiens aucune réponse de votre part parce qu’il est impossible d’avoir un problème lorsque votre attention est totalement dans le présent.
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Une situation a besoin d’être acceptée telle quelle ou d’être solutionnée. Bon. Pourquoi en faire un problème ? Pourquoi faire de quoi que ce soit un problème ? La vie ne vous met-elle pas suffisamment au défi comme ça ? À quoi vous servent les difficultés ? Inconsciemment, le mental les adore parce qu’ils vous confèrent, disons, une sorte d’identité. Ceci est la norme mais c’est de la folie. Avoir un problème veut dire que vous vous appesantissez mentalement sur une situation sans qu’il y ait une véritable intention ou possibilité de passer immédiatement à l’action et que vous l’assimilez au sens que vous avez de votre identité personnelle. Vous êtes tellement pris par vos conditions de vie que vous perdez le sens même de votre vie,
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Tout ce qu’il faut, c’est simplement faire un choix, prendre une décision. C’est se dire, quoi qu’il arrive : je ne me créerai plus de souffrance. Je ne me créerai plus de difficultés. Même s’il s’agit d’un choix simple, celui-ci est aussi très radical.
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Certaines personnes se mettent en colère lorsqu’elles m’entendent dire que les problèmes sont des illusions. Je représente une menace, car je pourrais leur subtiliser le sens de leur identité. Elles ont investi beaucoup de temps à créer cette fausse identité. Pendant des années, elles l’ont inconsciemment définie en fonction de leurs problèmes ou de leur souffrance. Qui seraient-elles sans cela ?
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ce que les gens disent, pensent ou font est en grande partie motivé par la peur. Et cette peur provient du fait que leur attention est fixée sur l’avenir et qu’ils ne sont pas en contact avec le moment présent. Comme il n’y a pas de problèmes dans le présent, il n’y a pas non plus de peur.
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vous, il vous suffit de faire référence à un critère simple. Demandez-vous s’il y a de la joie, de l’aisance et de la légèreté dans ce que vous entreprenez. S’il n’y en a pas, c’est que le temps a pris le dessus, que le moment présent est passé à l’arrière-plan et que la vie est perçue comme un fardeau ou un combat. S’il n’y a ni joie, ni facilité, ni légèreté dans ce que vous entreprenez, cela ne veut pas nécessairement dire que vous devrez modifier ce que vous faites.
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Voyez si vous pouvez accorder plus d’attention au « faire » qu’au résultat que vous cherchez à atteindre. Accordez l’attention la plus totale à tout ce que l’instant présent peut offrir. Ceci sous-entend que vous acceptiez totalement ce qui est, parce que vous ne pouvez accorder votre totale attention à quelque chose et y résister.
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Dès que vous honorez le moment présent, tout malheur et tout combat disparaissent, et la vie se met à couler dans la joie et la facilité.
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ne vous préoccupez pas des résultats de vos actions, accordez simplement votre attention à l’action elle-même. Le résultat arrivera de lui-même. Ceci est un exercice spirituel puissant.
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le détachement quant au résultat de l’action est appelé karma-yoga et est considéré comme la voie de « l’action consacrée ».
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Dans le monde extérieur, sur le plan de vos conditions de vie, vous pouvez bien sûr devenir quelqu’un de riche et d’érudit qui a réussi et qui s’est libéré de ceci ou de cela. Mais sur le plan profond de l’Être, vous êtes complet et entier maintenant.
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Dans cet état de complétude, pourrions-nous poursuivre des objectifs matériels ou même encore le voudrions-nous ? Bien sûr, mais vous n’auriez pas l’attente illusoire que quelque chose ou quelqu’un dans l’avenir vous sauvera ou vous rendra heureux.
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Accepter intellectuellement, c’est croire, ni plus ni moins, et cela ne change pas grand-chose à votre vie.
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Lorsque chaque cellule de votre corps est tellement présente que vous y sentez vibrer la vie et que, chaque instant, vous la ressentez comme la joie d’Être, on peut dire, alors, que vous êtes libéré du temps.
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Être libéré du temps, c’est psychologiquement ne plus avoir besoin du passé pour assumer votre identité ni de l’avenir pour vivre votre plénitude. Vous ne pouvez imaginer transformation plus profonde de la conscience.
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Dans certains cas rares, ce basculement de la conscience se produit d’une façon spectaculaire, radicale et définitive. Il survient habituellement par un lâcher-prise total et s’accompagne d’une souffrance intense. Mais pour la plupart des gens, c’est là un processus qui exige de la persévérance. Une fois que vous avez goûté fugitivement à l’état de conscience intemporel, vous commencez un aller-retour entre les dimensions du temps et de la présence. Vous prenez d’abord conscience du fait que votre attention est rarement dans l’instant présent. Et de savoir que vous n’êtes pas présent constitue déjà une grande réussite : cette reconnaissance est, en soi, une forme de présence, même si, initialement, elle ne dure que quelques secondes de temps-horloge avant d’être reperdue. Puis, vous choisissez de plus en plus souvent de focaliser votre conscience sur l’instant présent plutôt que sur le passé ou l’avenir, et chaque fois que vous réaliserez que vous avez perdu de vue le présent, vous saurez y rester, non seulement quelques secondes, mais plus longtemps du point de vue du temps-horloge. Alors, avant d’être fermement ancré dans l’état de présence, c’est-à-dire avant d’être totalement conscient, vous faites des allers-retours répétitifs pendant un certain temps, entre la conscience et l’inconscience, entre la présence et l’identification au mental. Vous perdez de vue le présent et vous y retournez. Puis, la présence finit par devenir votre état prédominant.
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La plupart des humains n’oscillent pas entre la conscience et l’inconscience, mais plutôt entre…
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l’état de veille, la plupart des gens naviguent entre l’inconscience ordinaire et l’inconscience profonde. Ce que j’appelle l’inconscience ordinaire, c’est l’identification à vos mécanismes de pensée, à vos émotions, à vos réactions, à vos désirs et à vos aversions. C’est l’état normal de la plupart des gens. Dans cet état, vous êtes sous l’emprise du mental, qui est le propre de l’ego, inconscient de l’Être. Ce n’est pas un état de douleur ou de malheur aigu, mais plutôt un état sourd et presque continuel de malaise, d’insatisfaction, d’ennui ou de nervosité. Une sorte de « parasitage » de fond. Vous ne le remarquez peut-être pas tellement il fait partie de la vie « normale », tout comme vous ne distinguez pas un bruit de fond sourd et continu – entre autres celui d’un climatiseur – à moins qu’il ne s’arrête. Lorsque le bruit cesse soudainement, on ressent un soulagement. Beaucoup de gens se servent de l’alcool, des drogues, du sexe, de la nourriture, du travail, de la télévision ou même du shopping comme anesthésiants, essayant ainsi inconsciemment d’éliminer ce malaise de fond. Par cette compensation, une activité qui peut être très agréable si on l’utilise modérément devient une activité compulsive ou de dépendance qui ne soulage que très brièvement des symptômes. Ce malaise se transforme en souffrance lorsqu’on passe de l’inconscience ordinaire à l’inconscience profonde. En d’autres termes, c’est un état de souffrance et de tourment…
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Le meilleur indice de votre niveau de conscience, c’est votre façon d’affronter les défis de la vie lorsqu’ils surviennent.
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Ces défis servent à vous tester. Seule votre manière d’y faire face vous indique, ainsi qu’aux autres, où en est votre niveau de conscience ; c’est un meilleur indicateur que le temps que vous pouvez rester assis à méditer les yeux fermés ou la nature des visions que vous avez.
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Il est donc essentiel d’introduire dans votre vie plus de conscience dans des situations ordinaires où tout se passe relativement en douceur. Ainsi, vous intensifierez votre capacité à être présent.
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En apprenant à être le témoin de vos pensées et de vos émotions, ce qui fait essentiellement partie de la capacité à être présent, vous serez peut-être surpris de constater pour la première fois le « parasitage de fond » propre à la conscience ordinaire. Vous serez étonné aussi de noter la rareté des moments – sinon leur totale absence – où vous vous sentez véritablement bien.
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Dans vos pensées, vous verrez beaucoup de résistance sous forme de jugement, d’insatisfaction et de projections mentales. Celles-ci vous éloigneront toutes du présent. Sur le plan émotionnel, il y aura un courant sous-jacent de malaise, de tension, d’ennui ou de nervosité. Ce sont deux des aspects du mental dans son mode de résistance habituel.
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Carl Jung rapporte une conversation qu’il avait eue avec un chef amérindien lui soulignant que, de son point de vue, la plupart des Blancs ont le visage tendu, le regard fixe et un comportement cruel. Ce chef indien disait ceci : « Ils sont toujours en train de chercher quelque chose. Mais quoi ? Les Blancs désirent constamment quelque chose. Ils sont sans cesse troublés et agités. Nous ne savons pas ce qu’ils veulent. Pour nous, ce sont des fous.
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« Pourquoi êtes-vous toujours anxieux ? » demandait Jésus à ses disciples. « Une pensée anxieuse peut-elle ajouter un seul jour à votre vie ? » Et Bouddha enseignait que toute souffrance provient de nos constants besoins maladifs et de nos désirs.
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Alors, comment pouvons-nous nous libérer de ce tourment ? Prenez-en conscience. Observez les nombreuses façons dont le malaise, l’insatisfaction et la tension se traduisent chez vous par le jugement inutile, la résistance à ce qui est et la dénégation du présent.
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Prenez l’habitude de suivre de près votre état mental et émotionnel en vous observant. Il est bon de vous demander : « Suis-je à l’aise, en ce moment ? » Ou bien : « Qu’est-ce qui se passe en moi en ce moment ? » Soyez au moins aussi intéressé par ce qui se passe en vous que par ce qui se passe à l’extérieur.
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Jetez un coup d’œil en vous. Quel genre de pensées votre mental est-il en train de produire ? Que ressentez-vous ? Tournez votre attention vers le corps. Y a-t-il des tensions ? Une fois que vous avez déterminé qu’il y a effectivement en vous un certain degré de malaise, ce « parasitage de fond », essayez de trouver de quelle manière vous évitez ou niez la vie, ou y résistez. C’est-à-dire comment vous reniez le présent.
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Éprouvez-vous de l’aversion à faire ce que vous êtes en train de faire ? Votre travail, peut-être. Ou bien une activité à laquelle vous avez accepté de vous livrer, mais qu’une part de vous n’aime pas et que vous repoussez. Entretenez-vous en silence du ressentiment envers un proche ? Réalisez-vous que l’énergie que vous dégagez ainsi est si nuisible, dans ses effets, que vous êtes en réalité en train de vous polluer vous-même ainsi que ceux qui vous entourent ? Regardez bien en vous. Y a-t-il la moindre trace de ressentiment, de réticence ? Le cas échéant, examinez tout cela aussi bien sur le plan mental qu’émotionnel. Quelles pensées votre esprit est-il en train de créer au sujet de cette situation ? Puis, remarquez l’émotion, qui est la réaction du corps à ces pensées. Sentez-la bien. Est-elle agréable ou désagréable ? Est-ce une énergie que vous choisiriez vraiment d’abriter en vous ? Avez-vous véritablement le choix
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Que vos pensées et vos émotions concernant cette situation soient justifiées ou non, cela ne fait aucune différence. Une chose est certaine : vous êtes en train de résister à ce qui est et de faire du moment présent un ennemi. Vous êtes en voie de créer votre tourment, un conflit entre l’intérieur et l’extérieur. Vous souillez non seulement votre propre être intérieur et celui de vos proches, mais aussi la psyché humaine collective dont vous êtes indissociable.
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La pollution de la planète n’est qu’un reflet extérieur d’une pollution psychique intérieure, celle de millions d’individus inconscients qui ne prennent pas la responsabilité de leur vie intérieure.
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Ou bien vous mettez un terme à tout cela et parlez à la personne concernée en lui faisant ouvertement part de ce que vous ressentez, ou bien vous laissez tomber la négativité que votre mental a créée par rapport à la situation.
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Cette dernière ne sert à rien d’autre qu’à renforcer un faux sentiment de moi. Il est important d’en reconnaître la futilité. La négativité n’est jamais la meilleure façon de composer avec une situation. En fait, dans la plupart des cas, elle vous emprisonne davantage et empêche tout changement réel.
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Tout ce qui est fait avec une énergie négative se pare à son tour de cette négativité et se traduit par plus de souffrance et de tourments. En outre, tout état intérieur négatif est contagieux : le malheur se répand plus facilement qu’une maladie physique. Par la loi de la résonance, il déclenche et alimente la négativité qui est latente chez les autres. sauf s’ils en sont à l’abri, c’est-à-dire s’ils ont atteint un niveau de conscience élevé.
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Vous êtes le seul et unique responsable de votre vie intérieure et vous êtes aussi responsable de la planète. Il en va de l’extérieur comme de l’intérieur. Si les humains se débarrassent de leur pollution intérieure, ils cesseront également de polluer le monde.
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Comment pouvons-nous laisser tomber la négativité, comme vous le suggérez ? En la laissant tomber, tout simplement. Comment laissez-vous tomber un morceau de charbon ardent que vous tenez à la main ? Comment laissez-vous tomber un bagage lourd et inutile que vous portez ? En reconnaissant que vous ne voulez plus souffrir ni continuer à porter ce fardeau, puis en l’abandonnant.
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L’inconscience profonde, qui est synonyme de corps de souffrance, ou tout autre grand chagrin, comme la perte d’un être cher, doit habituellement être métamorphosée par l’acceptation, grâce à la lumière de votre présence, à votre attention soutenue.
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Par ailleurs, on peut simplement se débarrasser de nombreux schèmes inconscients ordinaires lorsqu’on sait qu’on n’en veut plus et qu’on n’en a plus besoin, lorsqu’on réalise qu’on a le choix, qu’on est autre chose qu’un paquet de réflexes conditionnés. Tout cela sous-entend qu’on sache accéder au pouvoir de l’instant présent. Sans lui, on n’a aucun choix.
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L’action qui résulte de la compréhension des besoins est plus efficace que celle qui découle de la négativité.
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La réponse, la force, l’action ou la ressource justes se présenteront lorsque vous en aurez besoin.
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Qu’est-ce que le pouvoir de l’instant présent ? Ce n’est rien d’autre que le pouvoir de votre présence, de votre conscience libérée des formes-pensées. Alors, faites face au passé à partir du présent.
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Plus vous accordez d’attention au passé, plus vous lui donnez d’énergie et plus vous êtes susceptible d’en faire un « moi ». Ne vous méprenez pas : il est essentiel d’être attentif, mais pas au passé en tant que tel. Accordez de l’attention au présent : à votre comportement, à vos réactions, à vos humeurs, à vos pensées, à vos émotions, à vos peurs et à vos désirs à mesure qu’ils se présentent dans l’instant présent. C’est cela votre passé. Si vous pouvez être suffisamment présent pour observer toutes ces choses, non pas avec un regard critique ou analytique, mais sans les juger, alors vous faites face au passé et le dissipez par le pouvoir de votre présence. Vous ne pouvez vous trouver en retournant dans le passé, mais c’est possible en revenant dans le présent.
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À mesure que vous prenez davantage conscience de votre réalité présente, certaines intuitions vous viennent quant au fonctionnement particulier de votre conditionnement – par exemple, pourquoi vos relations obéissent à des scénarios précis –, et des événements passés peuvent remonter à votre mémoire ou devenir plus clairs. C’est bien, et cela peut même être utile, mais ce n’est pas essentiel. Ce qui l’est, c’est votre présence consciente. C’est elle qui dissipe le passé et sert d’agent de transformation. Alors, ne cherchez pas à comprendre le passé et soyez aussi présent que possible. Le passé ne peut survivre en votre présence. Il ne peut être qu’en votre absence.
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Pour rester présent dans la vie quotidienne, il faut être bien ancré en soi, bien enraciné. Sinon, le mental vous entraînera dans son flot comme une rivière en furie, car son mouvement d’entraînement est incroyable. Que voulez-vous dire par « être bien ancré en soi » ? Je veux dire habiter votre corps totalement. Avoir constamment votre attention en partie fixée sur le champ énergétique de votre corps. Sentir votre corps de l’intérieur, pour ainsi dire. La conscience du corps vous fait rester présent et vous ancre dans le présent
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Jésus a eu recours à cette métaphore de l’attente dans quelques-unes de ses paraboles. Il ne s’agit pas de la sorte d’attente ennuyeuse ou agitée dont j’ai parlé plus tôt et qui est une négation du présent. II ne s’agit pas non plus de l’attente où l’attention est fixée sur un point dans le futur et où le présent est perçu comme un obstacle indésirable qui vous empêche d’obtenir ce que vous voulez. Il existe une autre sorte d’attente dont la qualité est très différente et qui exige de votre part une vigilance totale. Quelque chose pourrait se manifester à n’importe quel moment, et si vous n’êtes pas totalement éveillé, totalement immobile, vous passerez à côté.
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Serait-il possible que cette essence indicible et votre présence soient une seule et même chose ? Cette essence indescriptible serait-elle là sans votre présence ? Sondez-la en profondeur et découvrez la réponse.
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Plus le décalage est grand entre la perception et la pensée, plus il y a de profondeur en vous en tant qu’être humain. Autrement dit, plus vous êtes conscient. Beaucoup de gens sont prisonniers de leur mental
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pensé ou imaginé. Il désigne ce que c’est en disant ce que ce n’est
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Selon Bouddha, le bonheur est dukkha, un terme pali qui signifie « souffrance » ou « insatisfaction ». Il est inséparable de son contraire. Ceci veut donc dire que le bonheur et le malheur ne font qu’un. Seule l’illusion du temps les sépare. Raisonner ainsi n’est pas être négatif. C’est simplement reconnaître la nature des choses afin que vous ne couriez pas derrière une illusion le reste de votre vie. Cela ne sous-entend pas non plus que vous ne devriez plus apprécier les belles choses de la vie. Mais essayer de trouver en elles quelque chose qu’elles ne peuvent vous procurer – une identité, un sentiment de permanence et de complétude – reste le moyen le plus sûr de connaître la frustration et la souffrance. L’industrie publicitaire entière et la société de consommation s’écrouleraient si tous les gens étaient « éveillés »
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la résistance. Si vous avez une maladie grave, servez-vous-en pour atteindre l’illumination. Tout ce qui peut arriver de « mal » dans votre vie doit vous amener vers cet état. Dissociez le temps de la maladie. Ne conférez ni passé ni avenir à la maladie. Laissez-la vous ramener de force