C’est une figure d’analyse transactionnelle proposée par Stephen Karpman (d) en 1968 (dans son article Fairy Tales and Script Drama Analysis2) qui met en évidence un scénario relationnel typique entre victime, persécuteur et sauveur.
Souvent, le triangle est un Cercle vicieux qui sera résolu par l’Acceptation spirituelle ou Le Pardon spirituel.
Le triangle dramatique est à la base des jeux psychologiques qui se jouent entre deux personnes capables de jouer alternativement les trois rôles.
La communication est perturbée lorsque les protagonistes adoptent ces rôles plutôt que d’exprimer leurs émotions et leurs idées.
Ces relations peuvent se former dans un groupe, elles sont alors contre-productives ; En prendre conscience permettra de repartir sur des bases saines.
Ces relations peuvent se former dans ton propre Dialogue intérieur entre tes Parties.
Dépasser le triangle dramatique, avec Riad Zein
Lorsqu’une personne subit une agression sexuelle, quelle est votre première réaction ?
Si vous pensez immédiatement à l’agresseur et ressentez de la colère envers lui, vous percevez les rôles de victime et de Bourreau, ce qui vous place dans le jugement. Dans ce cas, il est préférable de ne pas aller plus loin, car cela indique que votre ego est encore trop présent et que vous avez besoin de Lâcher-prise.
En revanche, si vous ressentez une profonde compassion et voyez deux êtres en souffrance, alors vous êtes prêt à avancer vers la prochaine étape. Vous avez la capacité d’élever votre esprit au-delà du jugement.
Ho’oponopono offre un outil puissant pour faire face à des situations difficiles comme celle-ci. En prenant la responsabilité de nos propres pensées et en cultivant la compassion, nous pouvons contribuer à notre propre guérison et à celle du monde.
Le cœur de l’Ho’oponopono réside effectivement dans la prise de responsabilité à 100% Cela signifie que nous assumons la responsabilité de nos pensées, de nos émotions et de nos croyances, qui façonnent notre réalité. En d’autres termes, nous reconnaissons que notre perception de la situation de viol est influencée par nos propres mémoires et programmations.
Comment appliquer l’Ho’oponopono dans ce contexte ?
Identifier les mémoires limitantes :
- Quelles sont les croyances que vous avez intériorisées sur la violence, les victimes, les agresseurs ?
- Quelles expériences passées, même lointaines, pourraient résonner avec cette situation ?
Nettoyer les mémoires :
- Utiliser les quatre phrases en les dirigeant vers ces mémoires spécifiques. Par exemple : “Je suis désolé pour toutes les mémoires de violence que je porte en moi. Merci de me permettre de les libérer.”
- Visualiser ces mémoires se dissoudre comme de la fumée.
Cultiver la compassion :
- Étendre cette compassion à toutes les personnes impliquées, y compris l’agresseur. Cela ne signifie pas excuser l’acte, mais reconnaître que chaque individu est porteur de blessures et de souffrances.
Pratiquer le lâcher-prise :
- Confier la situation à une puissance supérieure, à l’univers ou à Dieu, selon votre croyance.
- Accepter que vous ne pouvez pas contrôler les actions des autres, mais que vous avez le pouvoir de changer votre propre perception.
En pratiquant l’Ho’oponopono face à une situation de viol, nous visons à :
Guérir nos propres blessures : En nettoyant nos mémoires, nous libérons l’espace pour une guérison profonde.
Transformer notre perception :
En changeant notre point de vue, nous pouvons sortir du cercle vicieux de la victime et de l’agresseur.
Contribuer à un monde plus pacifique : En nous libérant de nos propres mémoires négatives, nous participons à la guérison collective.
Ce nettoyage nous met dans un état de sérénité et nous permet de recevoir l’inspiration divine et d’agir selon cette sagesse infinie.
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